La nouvelle directrice générale de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Mme Sidibé Zamilatou Cissé, est bien partie pour réussir sa mission. D’ores et déjà, une feuille de route est en gestation dont l’application permettra de donner une autre image à l’INPS.
Quelques semaines seulement après sa prise de fonction officielle, la nouvelle directrice générale de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Mme Sidibé Zamilatou Cissé, semble être aujourd’hui sur une bonne lancée pour réussir sa mission. Déjà, le personnel se dit très satisfait de sa façon même de bosser.
“Vraiment, nous sommes aujourd’hui satisfaits de l’arrivée de Mme Sidibé Zamilatou Cissé à la tête de l’INPS. En quelques semaines seulement, elle a pu démontrer ses preuves. Voilà pourquoi, au niveau de la boite, l’atmosphère est bonne parce que la directrice générale nourrit beaucoup d’ambitions pour l’Institut. Et nous sommes convaincus qu’elle est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs. Il s’agit de donner une autre image à l’INPS pour le bonheur des travailleurs et des retraités”, nous a témoigné un agent.
Notons que Mme Sidibé Zamilatou Cissé s’est mise à la tâche dès sa prise de fonction, le 8 août courant, à travers une série de rencontres avec les cadres. Il a d’abord conféré avec les directeurs centraux, les conseillers techniques ainsi que les autres chefs de service. Cette rencontre a permis à ces derniers de mieux connaitre la vision de la nouvelle patronne, réputée être une femme rigoureuse pour avoir loyalement et honorablement servi à plusieurs niveaux de responsabilité dans l’administration malienne.
Selon nos sources, Mme Sidibé Zamilatou Cissé devrait mettre un accent particulier sur la bonne gouvernance. Voilà pourquoi, depuis son installation, aucun marché n’a été attribué. “En fait, la directrice veut voir très clair au niveau de l’INPS pour ne pas tomber dans des pièges. C’est pourquoi elle est trop prudente surtout tout en ce qui concerne la gestion financière. Aujourd’hui, la gestion est très serrée. C’est pour vous dire que la directrice est très rigoureuse”, ajoutera notre source.
Des acquis à consolider
Selon d’autres sources, l’INPS s’apprête à tenir son conseil d’administration pour jeter un regard sur la réalisation du budget de l’exercice 2019 et se projeter dans l’avenir.
On se rappelle que le budget 2019 avait été arrêté en recettes à 182 665 516 095 de F CFA et en dépenses à 165 148 179 943 F CFA avec un solde d’exploitation prévisionnel de 17 517 336 152 de F CFA. Ce budget était en augmentation par rapport à l’exercice 2018 de 5,73 % au titre des recettes et de 3,87 % au titre des dépenses.
En ce qui concerne l’Assurance maladie obligatoire (Amo), le projet de budget pour l’exercice 2019 est arrêté en recettes à 37,704 milliards de F CFA contre 32,755 milliards F CFA en 2018, soit 16,85 % d’augmentation et en dépenses à 36,869 milliards F CFA contre 31,906 milliards F CFA en 2018, soit 15,56 %.
En tout cas, les orientations stratégiques sont déclinées en actions dans le “Plan Stratégique 2014-2023” de l’INPS, approuvé par une délibération. Ce Plan, faut-il le rappeler, est annuellement mis à jour pour prendre en compte les contextes et les orientations nouveaux du moment.
A titre de rappel, la réalisation des recettes de 161,692 milliards de F CFA au cours de l’exercice 2018 a permis à l’Institut de respecter tous ses engagements, notamment le service régulier et le paiement à échéance des prestations. Ainsi, l’INPS a payé pour les prestations techniques 74,081 milliards F CFA en 2018 dont les pensions pour 61,091 milliards F CFA et 10,340 milliards de F CFA pour les prestations familiales.
A la passation de service, le désormais ex-directeur général, Bréhima Noumoussa Diallo, avait précisé que l’INPS se porte aujourd’hui mieux puisqu’il fait partie des cinq plus grands organismes de la Conférence internationale de la prévoyance sociale (Cipres) dont le portefeuille est composé de 22 organismes de prévoyance sociale.
Bon vent à la nouvelle directrice générale !
El Hadj A.B. HAIDARA