Philippe Hugon est directeur de recherche à l’IRIS, en charge de l’Afrique. Il est consultant pour de nombreux organismes internationaux et nationaux d’aide au développement (Banque mondiale, BIT, Commission européenne, OCDE, ministère des Affaires étrangères, PNUD, Unesco). Il est également professeur émérite, agrégé en sciences économiques et enseigne au sein du Collège interarmées de défense et de l’Institut supérieur de relations internationales et stratégiques (ISRIS).
Dans ce texte, il explique les causes de l’instabilité dans le Sahel et au Mali.
Il a plusieurs facteurs, certains de longs termes, dont le fait qu’on soit dans des zones où les investissements ont été relativement limités pendant une longue période, où il y a eu un certain nombre de trafics, comme le trafic de drogue, d’armes, d’otages, il y a le fait qu’on soit dans des zones où il n’y a pas eu de transition démographique. Il y a de plus en plus de jeunes qui ont très peu de perspectives. Il faut ajouter les effets du printemps arabe et la chute d’El Gueddafi en Libye. Il y a eu à ce moment-là des retours importants de migrants qui venaient du Sahel, qui se trouvaient en Afrique septentrionale. Il y a aussi le retour des mercenaires qui ont pris les armes, notamment dans des mouvements touareg, à commencer par le Mali, et puis on a eu également dans des zones peu contrôlées par le pouvoir central (immense à contrôler), le développement de différents katibas de la nébuleuse Al Qaîda, dont certaines ont une volonté de mettre en place un khalifat depuis la Mauritanie jusqu’en Somalie et d’autres sont ancrés davantage dans l’économie criminelle, c’est-à-dire le contrôle des principaux secteurs mafieux (drogue, prise d’otage…). Cette conjonction de facteurs a accru l’instabilité.
Il est toujours difficile de répondre à ce genre de question parce qu’on n’a pas toute l’information nécessaire. Il y a différents types de ressources. Globalement, les zones sahéliennes sont peu riches parce qu’elles manquent d’eau, l’élevage se fait de manière extensive, il n’y a pas d’agriculture très performante. En revanche, il y a les ressources du sous-sol. Sur les ressources minières, il est évident qu’il y a des enjeux dans la région, à commencer par l’uranium au Niger.
L’or est un des minerais qui existe aussi. On a actuellement des problèmes très importants dans les possibilités d’exploration et peut-être ultérieurement d’exploitation du pétrole. La plupart des pays sont sûrement dotés en pétrole. Donc, il y a la question pétrolière qui peut également constituer un des enjeux.
Le problème c’est que d’une part, nous n’avons pas la totale information sur cette question du fait que l’exploration a été limitée, mais que les possibilités qu’il y ait du pétrole, par exemple, au Mali, dans la région de l’Azawad, existent. Par contre, est-ce que c’est un facteur explicatif ? C’est plus difficile à dire. De toute façon, on ne connaît pas du tout l’importance de ces gisements, et il y aurait des problèmes extrêmement difficiles à régler en termes d’évacuation, en supposant qu’il y ait du pétrole dans l’Azawad, il faudrait un immense oléoduc et un coût élevé. Il n’a pas été démontré actuellement qu’il y avait une rentabilité l’exploitation pétrolière. Mais on n’a pas une totale information transparente sur cette question.
Il y a des intérêts économiques certes, mais les zones sahéliennes ne sont pas du tout les zones où les intérêts économiques en Afrique sont les plus forts pour les entreprises françaises ou dans le monde. Il y a des domaines où il y a un intérêt stratégique, c’est l’uranium pour la firme Areva pour qui le Niger constitue un enjeu stratégique, comme pour la Chine, d’ailleurs. Il y a eu des prises d’otages de membres d’Areva et derrière, il y avait un enjeu qui a concerné à la fois la politique française, notamment sa présence en Afghanistan et, d’autre part, les possibilités d’agir vis-à-vis de la firme Areva. Par contre, je ne pense pas qu’on puisse dire que les intérêts stratégiques français sont menacés. Ceux qui sont menacés sont des personnes physiques qui peuvent être prises en otages et ça peut concerner des cadres d’entreprise. Mais je ne pense pas cependant qu’il faille faire une analyse en considérant qu’il s’agit d’une zone stratégique par rapport aux intérêts économiques français.
L’élément de stabilité est essentiellement du ressort des autorités nationales, des forces militaires, des forces de police et d’une coopération régionale qui a du mal à se faire. Il faut absolument que les pays riverains puissent assurer une sécurité et lutter contre Al Qaîda et assurer le contrôle des mouvements rebelles.
La priorité résulte donc des Etats et de la coopération régionale entre eux, mais on sait que c’est très difficile. La France peut appuyer ces Etats et la coopération régionale parce qu’elle dispose de services de renseignement efficace comme les Etats-Unis et peut avoir un appui logistique qu’elle peut donner à ces forces, mais elle ne peut pas aujourd’hui intervenir directement.
Il serait aberrant d’envisager une intervention militaire directe. Il faudrait absolument que ça passe par la CEDEAO, l’Union africaine, et les Etats souverains. Par contre, elle peut faire appel à des services de sécurité privés pour protéger certains nombres d’enjeux stratégiques miniers ou pétroliers comme cela a toujours existé dans le monde.
La France mais aussi l’Union européenne peuvent participer aux négociations nécessaires entre les mouvements rebelles et les autorités politiques légitimes. Pour le cas du Mali, il faut absolument qu’il y ait un accord politique entre les mouvements touareg et le gouvernement. La seule solution est la négociation et la diplomatie et non pas l’action militaire.
CE QUI EST SURE ON A DU GAZ .CONCERNANT DU PETROLE EST PROBABLE CAR IL DEPEND DES CONDITIONS BIENS DETERMINEES. VOIR LA SEDIMENTOLOGIE.
IL nY a pas De Region AZAWAD; Un ens n’exixte que si ses elements sont definis .C’est pas le cas de l’Azawad. Les comminautés sont elles à vos yeux seulement des ingredients?Il est facile de faire remarquer par la betise. On se fera bientot remarquer pour ne plus être les oubliés sur nos propres terres.
Modibo doit partir
Monsieur HUGON
– ne dispose pas d’informations fiables sur les richesses minières du Septentrion malien (pour sa gouverne on peut citer sans exclusive pétrole, gaz, uranium, manganèse, phosphates, or…),
– a beaucoup de mal à nous montrer clairement qui fait quoi en matière de traffics et d’activités illicites,
– ne donne aucune profondeur historique à ses propos, etc.
Mais on nous le présente comme un spécialiste consulté par d’éminents organismes. On se demande d’ailleurs sur quelles bases, vu le vide sidéral qui caractérise ses propos ici…
Sur un ramassis de lieux communs idéologiques, on nous assène que la seule solution est la négociation avec les bandits du MNLA, ou que l’option militaire doit être écartée. Maintenant que le MNLA n’existe plus que sur le net ou sur RFI ou France 24, faudrait-il donc négocier avec les groupes islamistes?
Maliens, prenons nos affaires en mains et appuyons-nous sur nos déconvenues dans le Nord du pays pour purger la patrie de ses dirigeants incapables ainsi que de ses fils et serviteurs indignes. Et ce uniquement par respect pour la mémoire de nos ancêtres illustres.
Les RÉGIONS de l´AZAWAD quelle BÈTISE de la part de cet IGNORANT Philippe Hugon.
Quelle sont les régions de l´AZAWAD dans le Mali? Espèce de CINGLÉ.
Il éssaie mème de faire allusion á l´existence du pétrole au Mali étant donné que la France et ses chiens de l´Europe sont entrain de négocier avec l´algerie et la Mauritanie pour leur donner un passage á leurs matériaux d´exploitation du PÉTROLE MALIEN en ce temps là mème.
C´est connu que vous aurez des grands chemins á amener vos Matériaux et vos travailleurs d´exploitation,mais c´est très très sùre que vous n´atteignerez pas un chemin de rétour.WELCOME TO ANSAR DINE.
Tant mieux si le pétrole doit nous créer tant de problèmes on n’en veut plus.
AVANT DE NETOYER LE NORD IL FAUT RAMENER VOS SOEURS QUI SE FONT VIOLER PAR LES TOUAREGS ET LES ARABES A TOMBOCTOU ET GAO
😉 un vrai belge, le meme theme , la meme chose a l’ esprit retrograde et la morale degradee ❗
😉 CONSCIENCE ❗
http://video.search.yahoo.com/video/play?p=discours%20de%20thomas%20sankara&tnr=21&vid=4981694535761940&turl=http%3A%2F%2Fts1.mm.bing.net%2Fvideos%2Fthumbnail.aspx%3Fq%3D4981694535761940%26id%3D0e6fb0ac35773872560166b997262c1d%26bid%3DvmGU9Bp%252fh6E6Zg%26bn%3DThumb%26url%3Dhttp%253a%252f%252fwww.dailymotion.com%252fvideo%252fx17idb_discours-de-thomas-sankara-a-addis_news&rurl=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx17idb_discours-de-thomas-sankara-a-addis_news&sigr=12f656lnr&newfp=1&tit=Discours+de+THOMAS+SANKARA+a+ADDIS+ADEBA
😉 BONNE CHANCE ❗
oui à une intervention militaire pour de bon!!!!
Arretez votre delire. L’empire songoy est une imagination. Des hameaux de chasseurs et cultivateurs eparpillés dans la savane, c’est ce que vous appelez empires?
Les touaregs ont été pendant des millenaires maitres de l’espace sahelo saharien. Ils ont assuré le lien entre l’afrique sub-saharienne et l’afrique du Nord. Tout le monde connait les grandes caravanes de sel, d’or, d’esclaves d’ivoir.
c’est aussi les touaregs qui ont fondé les grande villes historiques de Timbuktu au Mali, Agadez, In-gall, Zinder et Konni au niger, Sokoto du Nigeria, Tamanrasset, Djenet en Aljerie, Oubary et Ghat en Libye.
Voyez-vous, seuls les touaregs ont une histoire dans cette région sahelo-saharienne, et non les chasseurs Songoy et Bambaras vivants cachés dans les hameaux de la savane jusqu’à l’arrivé des français.
Votre delire sur vos empires imaginaires ne passera plus. L’azawad est libéré par les azawadiens. c’est eternel! Et vous recevrez chaun 1000 coups de fouets si vous ne vous somettez pas à cette réalité. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 👿
Les 1000 coups de fouet c’est sur internet comme les 10 000 combattants virtuels du MNLA. La honte est une notion génétiquement absente chez toi, Toi-Même
Qui peut empecher au MNLA et ANSARDINE d exploiter les richesse du Nord en tout en cas pas vos militaires SARDINES
La meilleure option est l’action militaire. On ne discute plus avec une minorité qui a été privilégiée sur tous les plans. L’heure est venue de s’en débarrasser d’eux. IL s’agit de les tuer, de violer leurs sœurs et de les piller comme ils l’ont fait aux autres. En fait des bandits et la lutte contre le banditisme passe nécessairement par les armes. il est bon de les exterminer.
une intervention militaire au nord c’est TOUT!!!
Opération nettoyage pur et dur
il y a toujours eu de l’intervention militaire au nord, on n’a compris cette trainé de politique du nord,
JOURNALISTE AGRESSE ? INACCEPTABLE?
AU LIEU DE PARLER DES FEMMES VIOLEES PAR LE MNLA ETC DANS DES ARTICLES LES JOURNALISTES PARLENT DE CONNERIES EN DIVISANT LES MALIENS,ILS NOUS RAMENENT TOUJOURS EN ARRIERE, DES ARTICLES SOUVENT INCROYABLES
A UNE PERIODE OU L’ON DOIT SE RECONCILIER ET PARLER D’APAISEMENT LES JOURNALISTES ATISENT LE FEU. 😥
LE MOT AZAWAD N EXISTE PAS DANS L HISTOIRE DU MALI,
L EMPIRE SONGHOI Y A ETE DIRIGE AVANT PAR LES SONGHOIS OUI ET PUIS LES AUTRES ETHNIES QUI SONT MAJORITAIRES AU NORD MALI SONGHOI PEULHS SONINKES ARABES TROUVENT L’IDEE DES TOUAREGS TOUT SIMPLEMENT INACCEPTABLE.
😥
SI TU BOUFFE LES RICHESSES DU NORD COMME TU L A FAIT POUR LE SUD TU QITTERAS LE SUD DE LA MEME FACON QUE TU AS QUITTER LE NORD EN LAISSANT TES SOEURS SE FAIRE VIOLER PAR DE INCONNUS
L’agression d’un journaliste n’est pas acceptable. Vive la liberté de la presse
Mon action militaire vise plutot MNLA a l’ANSARDINE.
On bouffera la richesse du Nord comme on le fait au reste du pays.
En plus, si la France beneficie ce marche, la lutte continuera a moins qu’elle arrete son soutien a MNLA.
Et cela est impossible car partout elle est present, elle pousse la communaute de la zone d’implantation contre le pouvoir central pour en profiter de plus.
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