Les clients d’ECOBANK Mali sont auourd’hui dans une situation incroyablement difficile. En plus des problèmes de connections, de pertes de réseaux et surtout de dysfonctionement des nombreux guichets automatiques de la capitale, les clients font face aujourd’hui a une menace de piratage des comptes bancaires de cet établissement.
En effet, le Jeudi 12 Janvier 2012, certains clients ont recu ce message dans leurs messageries électroniques qui disait : ’’Cher détenteur de carte Ecobank, Ecobank est là constamment à assurer la sécurité, par le dépistage régulier des cartes ATM dans notre système. Nous avons récemment examiné votre carte de guichet automatique, et nous vous demandons de mettre à jour vos informations de carte de guichet automatique sur notre nouveau serveur sécurisé. Votre carte Ecobank est désormais limite, et il vous est maintenant nécessaire de mettre à jour vos informations de carte ATM dans les 48 heures, pour enlever la limitation de votre compte. Si vous ne suivez pas l’étape de vérification ATM compte, votre compte sera suspendu par Ecobank. Cliquez ici et suivre la direction de supprimer la limitation sur votre ATM compte.
Merci,’’
Ce communiqué signé du Département de la sécurité d’ECOBANK MALI a été envoyé par cet e-mail à partir du canal : support@ecobank.com.
Le lendemain seulement, le 13 Janvier 2012, un autre email est tombé, encore d’ECOBANK Mali et qui dit cette fois-ci :’’ Cher client, Veuillez ne pas divulguer des informations comme votre code PIN ou mot de passe ; Ecobank ne vous demandera jamais de les confirmer par mail’’. Ce denier message n’était pas signé, mais provenait quant à lui d’une autre adresse électronique différente du premier message (ECOBANKenquiries@ecobank.com).
Nous nous posons alors la question de savoir si les systèmes de la Banque panafricaine sont piratés ou si c’est simplement une erreur ? En tout cas, les gens n’ont plus trop confiance en cette banque dont les bourdes et les contre-performances n’ont cessé de faire la UNE des journaux de la place. Affaire à suivre donc !
Moussa KONDO