INFET : 2010, un millésime satisfaisant

0

Les administrateurs arborent un sourire large. Les résultats sont spectaculaires. Comme en témoignent les comptes définitifs présentés hier devant le 10ème Conseil de gestion. L’amélioration de la qualité des prestations de service s’est accompagnée de la sophistication de la formation avec l’acquisition d’un stimulateur de conduite de véhicule lourd, unique dans la région ouest-africaine. L’Institut de formation en équipement et en transport (INFET) a mis autant de qualité dans le service rendu aux clients que dans l’excellence dans le management.

L’année 2010 un bon cru. Les comptes définitifs soumis hier aux administrateurs ont de quoi faire des jaloux dans un environnement marqué le ralentissement de l’économique mondiale. D’abord, sur une prévision en ressources propres de 77,64 millions de F CFA, l’INFET a engrangé 82,49 millions, soit un taux de réalisation de 106%. Ensuite, les crédits du budget spécial d’investissement ont employés dans l’équipement bien que partiel, notamment dans l’acquisition d’un stimulateur de conduite de véhicule lourd. Enfin, sur prévision de la subvention étatique de 718,52 millions de nos francs, le taux de réalisation a atteint 720,87 millions, soit un pourcentage de réalisation de 100,3%. Evidemment, l’institut est resté au service d’une palette de partenaires, de toutes les entreprises soucieuses de compétitivité, de développement durable dans les domaines de l’entretien routier, transport, sécurité routière et bâtiment. Parce qu’il connaît la moindre de leurs priorités et les problématiques propres aux entreprises qu’il offre des solutions spécifiques à chaque secteur. Dans un environnement souvent instable, INFET ne représente pas uniquement un choix sûr, mais aussi un choix judicieux. Tel est le meilleur résumé que l’on peut faire de l’allocution prononcée par le président du Conseil de gestion, Amadou Aldiouma Touré. Convenons avec lui que « la formation a pour but d’aider les personnes et les organisations à s’adapter, à anticiper les changements en leur faisant acquérir des compétences professionnelles. Notre secteur étant essentiellement dédié à des activités techniques de construction de routes et des activités de transports, il est impératif qu’il s’ouvre aux nouvelles technologies afin de rendre des services de qualité aux populations. Ce pari n’est gagné que par la mise en place d’une offre pertinente de services de formation répondant aux besoins de tous les acteurs. » Partant du postulat que l’INFET doit incarner la perle rare, les administrateurs ont illuminé, en 2009, les pas du Directeur général Bréhima Diabakaté, en lui donnant « des orientations pertinentes afin que l’institut développe ses capacités, se positionne mieux sur le marché de la formation et réponde avec satisfaction à la demande des clients. »

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. De l’avis du président du Conseil de gestion, le Directeur général a mouillé le boubou. A en juger par « la modernisation de l’outil pédagogique, à travers l’acquisition d’un stimulateur de conduite, premier du genre en Afrique de l’Ouest, la réhabilitation des structures d’accueil et la réalisation d’activités de communication. » Sans doute, les journées portes ouvertes ont donné plus de visibilité à l’institut et les conférences organisées ont conféré beaucoup de tonicité aux concertations avec les professionnels du secteur. Le succès est tel leur institutionnalisation est acquise.

L’INFET a compris l’impact de la mondialisation et passe de plus en plus vite à l’action en adoptant son organisation, en améliorant la performance de ses ressources humaines et l’efficacité de ses outils. Il est heureux que le Conseil de gestion contribue à cet élan de développement dans sa phase de construction que dans sa phase de réalisation. Cependant au tableau des faiblesses énumérées sur support écrit par Diabakaté, se bousculent l’insuffisance de ressources humaines, l’inadéquation profil/poste au niveau des départements, manque d’espace et de logistique pour la formation pratique, la problématique de financement de la formation continue et le faible niveau du partenariat privé en matière de formation professionnelle.

L’appétit vient en mangeant, a-t-on coutume de dire. Eh bien, l’institut ambitionne, courant cette année, de financer sur fonds propres la poursuite des travaux de réhabilitation et l’acquisition de nouveaux matériels pédagogiques et équipements. En outre, des pans entiers du budget spécial d’investissement seront consacrés à la mise en valeur des 10 ha de Diatoula, la construction et l’équipement de trois salles de formation et d’un magasin, l’achat d’un groupe électrogène, entre autres.

La Rédaction

 

Commentaires via Facebook :