Installée dans l’illégalité, l’usine Somabis continue de mener ses activités, sans être inquiétée.
Bien qu’officiellement elle devrait être installée dans un quartier non résidentiel, l’usine de fabrique de biscuits, Somabis, continue de polluer le quartier Bacodjicioroni. Du coup, des interrogations fusent de partout et des noms sont cités comme les bras protecteurs du promoteur. Sinon, comment peut-on accepter l’installation d’une usine en toute illégalité ? En effet, la Somabis évolue en contradiction totale avec la règlementation en la matière.
Nos investigations nous ont permis de comprendre que cette unité industrielle fonctionne sans que les structures compétentes ne puissent s’opposer. Selon des indiscrétions, le promoteur Moussa Djigué a pu établir une complicité étroite avec des cadres des services de contrôle. C’est pourquoi, il n’est nullement inquiété et dit à qui veut l’entendre qu’il est intouchable.
Mieux, notre enquête nous a permis de visiter les locaux qui présentent tout, sauf une usine qui fabrique des produits destinés à la consommation, l’insalubrité et la vétustes des matériels de production ayant élu domicile. Constat : pas d’adresse et l’endroit ressemble plutôt un garage.
Aux dernières nouvelles, des constructions sont en train d’être réalisées par le promoteur, malgré le mécontentement des habitants du quartier résidentiel Bacodjicioroni. Du coup, les habitants estiment que la Somabis bénéficie d’une protection.
En tout cas, dans cette affaire, la position de la mairie de la Commune V, notamment le maire Diabaté Fatoumata Diombana, qui a été sourde aux complaintes des citoyens, est lugubre. Car, en plus de la proximité de l’usine aux habitations, il y a l’inquiétude de voir les dégâts qu’elle peut causer dans les deux écoles qui l’entourent.
Soufi MAHAMANE