L’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE-MALI) a organisé, le jeudi 26 juin 2014 à l’hôtel Salam, un atelier dans le cadre de la campagne de dissémination des rapports de réconciliation des flux de paiements effectués par les sociétés extractives et les revenus perçus par l’Etat durant l’exercice 2010 et 2011. C’était sous la présidence du ministère des mines représenté par Dr. Djibouroula Togola.
Le secrétaire exécutif de l’ITIE, Boubacar. S. Tienta a précisé que l’ITIE est une coalition globale de gouvernement, d’organisation de la société civile et d’entreprises extractives œuvrant ensemble pour faire du secteur extractif un moteur du développement durable et de la lutte contre la pauvreté dans les pays riches en ressources naturelles comme le Mali. « Le processus a connu des avancées avec l’adoption et la mise en œuvre de différents plans d’action, la publication de cinq rapports de réconciliation et l’engagement dans le processus de validation pour évaluer ses performances », a-t-il déclaré.
Il a fait savoir que ce rapport consiste à rendre accessible aux maliens les informations sur le secteur minier en portant à la connaissance du public le plus large, le contenu desdits rapports. Lors de son intervention, Le représentant du ministre des mines Dr. Djibouroula Togola, dira que l’initiative pour la transparence dans les industries extractives est une norme mondiale qui favorise la transparence des revenus et la recevabilité dans le secteur des industries extractives. Selon lui, la pierre angulaire de l’ITIE repose sur les principes et exigences qui définissent des croyances, convictions et aspirations communes. Pour le représentant, l’ITIE possède une méthodologie solide mais souple sur le suivi et la réconciliation des paiements effectués par les sociétés et les recettes publiques générés par l’exploitation pétrolière, gazière et minière au niveau national. Par ailleurs, il a fait savoir que cette mise en œuvre de l’ITIE a deux composantes : la transparence et la redevabilité. Avant d’ajouter qu’elle est la volonté du gouvernement de faire du secteur minier un pilier du droit et de la lutte contre la pauvreté qui élabore et publie périodiquement des rapports d’audit. Et selon lui, il est devenu urgent à ce qu’une compréhension soit dégagée concernant l’évolution des rapports de l’ITIE-MALI publiés.
Ousmane Baba Dramé