Consommer Bramali reviendrait-il aujourd’hui à boire du poison ? Bon nombre de consommateurs des boissons gazeuses de cette unité de production, jadis fleuron de l’industrie locale, se posent la question.
Telle une verrue sur un visage lisse, on voit de très loin sur les bouteilles de la société Brasserie malienne de la rouille à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur. Le phénomène est à la mode : l’intoxication à la rouille et comme conséquence la santé des populations exposée. Cette situation doit intriguer à plus d’un titre les consommateurs de ces boissons. D’abord à cause du danger que cette substance peut engendrer, vu le caractère nuisible de la rouille.
En effet, la rouille, selon un agent de santé que nous avons approché, “c’est du fer qui s’est oxydé au contact de l’air. Il devient ensuite de l’oxyde de fer. Si la quantité présente dans la boisson est minime, à coup sûr ça ne tuera pas mais peut causer des maladies du ventre. Il faut donc, par principe éviter de boire de la boisson contenant de la rouille, car le fer c’est quand même du métal et les bactéries peuvent proliférer”.
La rouille perçue sur les boissons gazeuses de Bramali dans les boutiques, kiosques, restaurants est devenue si banale que l’on est tenté d’envisager la possibilité d’être en face d’un crémeux complémentaire alimentaire roussâtre.
Malheureusement les plaintes et inquiétudes des consommateurs ne suscitent pas encore l’attention des services habilités à effectuer les contrôles. Selon plusieurs témoignages, l’intoxication à la rouille à partir des boissons gazeuses conservées dans des bouteilles en verre date de belle lurette. Depuis lors, rien n’est fait pour protéger le consommateur. Le comble est qu’aucune association de consommateurs ne lève le petit doigt.
Nous y reviendrons !
La Rédaction
Le Cola de cette nation de trop que sont les USA, n’est guère mieux …
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