SIM 2018: l’agrobusiness et les BTP au cœur de la 1ère édition

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Le Parc des expositions de Bamako abritera du 19 au 21 avril prochain, le Salon International de l’Industrie du Mali (SIM 2018). Le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, initiateur du salon, a fait le point des préparatifs à la presse. C’était ce jeudi soir, à la Maison de la presse.

-Maliweb.net- Avec seulement 600 unités industrielles contre respectivement3000 et 6000 unités industrielles au Sénégal et en Côte d’Ivoire, le Mali, troisième économie de l’UEMOA, a beaucoup à faire pour rendre son secteur industriel plus attractif. Pour le ministre du Développement industriel, ce salon est l’occasion d’étaler les atouts industriels de notre pays. Et les atouts, à en croire le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim, le Mali n’en manque pas. Le reste, assure-t-il, est une question de méthode. Avec la Turquie comme invitée d’honneur, le département veut vendre le potentiel du Mali dans deux secteurs: l’agrobusiness et les BTP.

Alors comment permettre à nos petites entreprises de prendre des stands dans un salon «international» où les espaces ne sont pas à la portée du premier venu. Le ministre du Développement industriel pense avoir trouvé la solution dans la «péréquation». C’est-à-dire, a-t-il indiqué, qu’à partir de chaque réservation étrangère, un stand sera offert à une petite entreprise malienne. Ainsi, s’est félicité le ministre, des séances de B2B pourront avoir lieu entre nos sociétés et les sociétés étrangères. Autre innovation de ce salon, c’est la possibilité offerte à chaque région de notre pays d’avoir son stand et d’y exposer les potentialités qui lui sont propres.

Peut-on réussir l’industrialisation du Mali sans relever le défi énergétique? Pour le ministre du Développement industriel, c’est «non ». Cependant, a expliqué Mohamed Aly Ag Ibrahim, des efforts sont en train d’être faits dans ce sens et les solutions sont en train d’être trouvées. La participation du Chef de l’Etat au sommet de l’Alliance Solaire internationale (ASI) qui s’est tenu à New Delhi du 9 au 12 mars dernier s’inscrit dans ce cadre. Autre exemple d’industrialisation verte en cours au Mali, c’est, selon le ministre, la fourniture à EDM SA, par N-Sukala, de l’énergie propre produite à partir des détritus de canne à sucre. Cette énergie sera vendue, a conclu le ministre, aux industries installées dans la zone industrielle de Ségou.

Mamadou TOGOLA

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2 COMMENTAIRES

  1. Au pays de François-Xavier d’Entrecolles et sur leur canal Bolloré

    Alors qu’ils privent les cambodgiens de visa vers la France alors qu’ils devraient assister à leur procès pour défendre leurs droits face à Bolloré!

    https://www.mediapart.fr/journal/economie/280119/des-plaignants-cambodgiens-contre-bollore-prives-de-visa
    Affaire qu’a visiblement zappé LCP…

    Comme toujours ils sont très très gonflé ces occidentaux et leur bave de crapeaux!
    Ils ont le culot d’inverser les roles et de faire leur Méfiance made in France
    alors qu’ils ont envahit quasiment toutes les mers du globes

    Ces off€n$iFrançais exigent un rééquilibrage
    Si il y a bien ceux qui devraient être méfiant, ce sont bien les chinois qui devraient se méfier vu que ce sont bien ces occidentaux qui ont prit de nombreux peuples de la planète pour des naïfs en envahissant et colonnisant toutes les mers et océans de cette planète, alors y a t-il réciprocité ou contre-sens d’avoir offensé le monde sur des siècles?

  2. Journaliste: “Peut-on réussir l’industrialisation du Mali sans relever le défi énergétique? Pour le ministre du Développement industriel, c’est ‘non’. ” Il le sait…et surtout il sait qu’il n y a rien de projet réel dans ce sens au Mali. Ce n’est pas un probleme de moyens qui pourrait expliquer qu’un pays comme le Sénégal ait 5x plus d’unités industrielles qu’un pays comme le Mali.., alors que ce dernier a 6x plus de la superficie et 10x plus des terres arables et inondées , 4x plus de bétail, 30x plus riche en ressources minérales, 10x plus riche en eau douce, beaucoup plus exposer au pv du soleil. Les hypothèses qui êtres acceptables pour expliquer ce retard du Mali par rapport au Sénégal sont: Incompétence et mediocrite de nos divers dirigeants post-Modibo. Aucun de ces deux pays RCI et Sénégal n’aurait battu le Mali en terme d’industrialisation si Modibo n’était pas fauché aussi tôt…. les preuve y sont accablantes: Comatex, AirMALI, UTEMA, HUILERIE DE KITA, SONATM, MALILAIT etc..

    Il faut simplement rire de ce que le ministre dit de l’ambition de IBK par rapport a l’Énergie : “La participation du Chef de l’État au sommet de l’Alliance Solaire internationale (ASI) qui s’est tenu à New Delhi du 9 au 12 mars dernier s’inscrit dans ce cadre..”
    En réalité depuis 5 ans, IBK n’a aucun gros projet industrielle au Mali …00000 zero RIEN! C’est plutôt de passer le temps a commenter sur de petits projets d’infrastructures (routes, ponts etc..) des choses qui devraient déjà être faites depuis 40 ans si ce n’était pas a cause de l’ incompétence et la mediocrite de nos dirigeants post-MODIBO successifs.

    Bien sure que nos responsables jouent a la comédie quand ils parlent de l’industrialisation du MALI alors qu’ils sont loin d’être sur cette trajectoire. Le Mali ne sera pas au rendez-vous de l’industrialisation rapide a l’instar des pays comme l’Éthiopie, le Kenya etc. qui sont aujourd’hui années lumière en avance sur le Mali en termes d’acquis énergétiques. Ce n’est pas demain que l’on verra nos dirigeants actuel rêver des projets “game changers” comme le barrage de la Renaissance de l’Éthiopie ($4-5 milliards), ou le projet éolien Kenyan de Turkana qui sera érigé sur 162 km2 (a 500 milliards cf), ou encore l’énorme projet solaire du Maroc.

    On a beau participé a tous les séminaires et salons du monde … cela n’apportera rien au Mali tant que nos dirigeants n’ont pas le courage et l’ambition d’aller vers le réel. Sinon comment peut on expliquer que un gars comme IBK puisse passer 5 ans au pouvoir sans pouvoir au moins installer un seul projet massif dans le secteur énergétique!?

    Entre temps nous avons des industries médiocres comme la CMDT (spécialiste emballage) depuis plus 50 ans qui ne fait qu’ emballer le coton malien pour les autres industries de l’extérieur… avant de se venter a la fin de chaque année: “nous sommes 2e, 1er producteur du coton en Afrique..” bla bla bla…pendant qu’elle ne peut transformer le coton a un seul Tshirt…; et d’ailleurs même les couches de nos enfants ou encore les tampons de nos femmes la CMDT ne peut pas confectionner! Quelle honte!

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