La salle de conférence du palais de la culture Amadou Hampathé Bah a servi de cadre le jeudi 14 décembre à la cérémonie d’ouverture du lancement de la campagne de dissémination des rapports de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) 2014 et 2015. C’était sous l’égide du secrétaire général du ministère des mines, M. Lamine Alexis Dembélé.
Dans sa note introductive, le secrétaire général du ministère des mines, M. Lamine Alexis Dembélé, a indiqué que la présente cérémonie marque le début d’une vaste campagne de diffusion, de dissémination des rapports ITIE 2014 et 2015 dans les trois premières régions du Mali. Cela conformément à l’exigence 7.1 de la norme ITIE. La gestion transparente des revenus issus du secteur extractif a été toujours une préoccupation majeure du gouvernement du Mali. L’une des exigences non négociable de cette norme est la production et la publication du rapport ITIE chaque année. Notre rapport ITI, confesse M. Dembélé, renferme toutes les informations utiles et pertinentes sur le secteur extractif au Mali. Il est le produit de la réconciliation des flux de paiement effectués par des sociétés minières à l’Etat au cours d’une année écoulée. Cet engagement volontariste du gouvernement en faveur du processus ITIE est visible à travers la composition tripartite du comité de pilotage comprenant des représentants de l’administration, de la société civile et des entreprises extractives. Suivant les propos de M. Dembélé, les rapports ITIE permettent de connaitre l’apport du secteur extractif dans l’économie nationale et sur les collectivités locales. Aujourd’hui, poursuit-il, le secteur extractif contribue à hauteur de six pourcent du produit intérieur brut, douze pourcent des recettes de l’Etat et cinquante un pourcent des exportations du pays. Pour sa part, la secrétaire permanente de l’ITIE, Mme Fatoumata Traoré a précisé que les équipes se rendront sur le terrain pour expliquer au grand public le contenu des rapports dans les langues locales. Il s’agit de faire un état des lieux par rapport aux ressources générées par le secteur extractif. C’est-à-dire, de connaitre exactement le montant versé par les sociétés minières, à travers la confrontation des données par un conciliateur indépendant. Aussi, de savoir si les montants ont été réellement versés au trésor public et au niveau des collectivités locales, de manière à savoir ce que le secteur extractif apporte réellement aux populations.
Abdrahamane Sissoko