Dans notre parution du lundi passé, nous parlions de la visite de la centrale syndicale UNTM à Sukala SA (Dougabougou) en vue de trouver une solution à la situation tendue qui opposait la Direction Générale aux travailleurs.
Une semaine après cette visite dont le Secrétaire Général de l’UNTM, Mr Katilé et ses camarades, ont mis à profit pour départager les deux parties avec exigence de l’application du code de travail, l’accord signé entre L’UNTM-Le Gouvernement et le Patronat, la tension s’est atténuée.
C’est ce qui ressort d’un entretien téléphonique que le Secrétaire général du syndicat UNTM de Sukala SA, Mr Seydou Togo, a bien voulu nous accorder hier dans la matinée. « Après le passage de l’UNTM aucun constat désagréable. Tout va bien pour le moment. Les travailleurs qui étaient pessimistes au départ ont bien compris le fond du problème et l’engagement de nos défenseurs du bureau central de l’UNTM. Quant au côté de l’Administration, aucune réaction déplorable comme s’inquiétaient certains travailleurs. Nous attendons pour le moment les conclusions de l’entretien qui aura lieu, dans les prochains jours, entre l’UNTM et le ministre de tutelle ».
Les deux parties semblent mettre de l’eau dans leur vin. Face aux comportements malsains de l’administration, les travailleurs avaient décidé de décréter une grève qui a finalement été déconseillée par l’UNTM. Aujourd’hui, ils se disent optimistes quant à l’amélioration de leur condition de travail compte tenu non seulement de la présence de la centrale mère de l’UNTM mais aussi les mots durs tenus contre la non application, par la direction de SUKALA SA, de l’accord signé entre les trois parties (UNTM-Gouvernement-Patronat). L’UNTM dit continuer avec les négociations et à défaut d’une conclusion salutaire, elle procédera autrement.
Quant à l’administration, les décideurs semblent arrêter les menaces. Dont la plus illustrative était de sanctionner tous travailleurs qui prendront part à l’assemblée de l’UNTM devant la Direction générale de Sukala SA. Puisque, une semaine après, le climat, même s’il est froid entre les deux parties, n’est pas exécrable.
A suivre…
Boubacar Yalkoué
