Le projet tant attendu du côté de
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La délégation qui était composée du ministre des Finances, Abou-Bakar Traoré du représentant de
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En effet, le projet sucrier de Markala, d’un coût total estimé à 320 millions de dollars US dont 150 millions de dollars US pour le volet agricole et 170 millions de dollars Us pour le volet industriel, à financer sur des ressources privées, demeure une priorité de premier rang pour plusieurs raisons.
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Depuis sa conception, le projet a été bâti sur une démarche de partenariat public/ privé qui permet, à travers des investissements publics, de générer par effet de levier des investissements privés. Le propre de la dépense publique étant de créer des sources de croissance pour le secteur privé, il va de soi qu’à travers ce projet, une bonne synergie s’installe entre le secteur public et privé. Le projet a su mobiliser deux partenaires privés de renommée internationale : le Groupe Sud Africain ILLOVO Holding Limited et le Groupe Américain Schaffer et Associates International.
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Le Projet sucrier de Markala sera le plus grand projet agro-industriel jamais réalisé dans notre pays. L’usine sera la 2e plus grande en Afrique après celle qui existe au Soudan. Le projet s’inscrit en droite ligne des orientations du Gouvernement visant à développer et à moderniser le secteur agricole ; à valoriser nos ressources naturelles ; à réduire le chômage notamment celui des jeunes et à lutter contre la pauvreté.
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La réalisation de ce projet permettra de produire 195.000 tonnes de sucre, 15 millions de litres d’éthanol et 30 Mw d’électricité par co-génération. Elle permettra aussi de créer 7200 emplois nouveaux, d’introduire la technique par pivot dans notre pays. Il est prévu de porter la production à plus de 400.000 tonnes de sucre dans une deuxième phase.
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Par ailleurs, le projet permettra à plusieurs bailleurs de fonds de faire intervenir leur guichet public et privé de financement, créant ainsi plus d’impact dans leurs opérations. Du côté de la ville de Markala, tous les espoirs sont portés sur le démarrage de ce projet. Markala qui est une cité ouvrière et qui doit sa réputation à l’installation des services de l’Office du Niger, s’est vidée peu à peu de ses fils à cause d’une série de compressions au niveau de ce service. Ces personnes auront bien envie de retourner avec le démarrage de ce projet.
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Abdoul Karim Maïga
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