Nouvelle zone industrielle de Koulikoro : Le grand bluff d’IBK

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La jeunesse en collaboration avec d’autres couches de Koulikoro sont sur le pied  de guerre dû à l’arrêt des travaux de l’aménagement de la nouvelle zone industrielle.

Il y a de cela quelque mois la population de toutes les couches de Koulikoro se sont rebellés pour demander le rétablissement de l’HUICOMA et le paiement des arriérés des compressés. L’activité économique de la région de Koulikoro dépend  beaucoup de l’HUICOMA donc la fermeture de cette usine a augmenté le taux de chômage dans cette localité. La population de Koulikoro est restée sur le qui- vive, ce qui a amené certains jeunes à se jeter sur le méditerranéen pour rejoindre l’autre bout du monde. Pour se faire attendre, cette population avait mené un nombre d’activité dont les conférences de presse, les marches  pacifique etc.   Ainsi, l’industrialisation de Koulikoro à travers l’aménagement d’une zone industrielle pour l’implantation de trois usines annoncées par le président de la République et son gouvernement peinent à redémarrer. Ces travaux qui avaient été commencés sont aux arrêts depuis quelques mois.

Afin de  calmer l’atmosphère et donner un nouveau souffle aux activités économiques de cette localité, le gouvernement est parvenu à trouver un accord avec la population d’où l’aménagement d’une nouvelle zone industrielle pour abriter des nouvelles usines. C’est dans l’application de cet accord que l’aménagement d’une nouvelle zone industrielle a commencé afin de recevoir les investisseurs. Il ressort que depuis la réception des investisseurs, les travaux ont été arrêtés avant même l’élection présidentielle. Lorsque les travaux se sont arrêtés, les eaux de la pluie dégradaient le peu de travail qui avait été effectué. La nouvelle zone industrielle est devenue une zone de boue.   L’entreprise de construction ECGF qui avait été engagée par l’AZI- sa a quitté le terrain  après seulement quelques mois de travaux dû à un problème financier.

Au regard  de la situation,  l’arrêt des travaux  a provoqué une grande tension au sein de la population. Il faut noter que trois usines doivent etre implantées dans cette zone industrielle à savoir, l’usine pharmaceutiques, l’usine agroalimentaire et celle des fabriques de gaz.

Par rapport au rétablissement de l’HUICOMA, le gouvernement d’IBK se dit incapable de la faire fonctionner. Toutefois, l’arrêt des travaux de la nouvelle zone industrielle et le non réouverture de l’HUICOMA amène la population surtout les jeunes de Koulikoro à opter pour d’autres chemins.

Un responsable de la société  civile de Koulikoro souligne que, la jeunesse ne veut plus aller mourir au fond de l’océan, du coup ils comptent entreprendre une série d’action citoyenne pour attirer l’attention des autorités sur leur indignation.

Ailleurs, il est temps que le gouvernement regarde cette situation de la nouvelle zone industrielle qui semble être une issue favorable de la lutte contre le chômage dans cette région.

Boubacar Diam Wagué

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1 commentaire

  1. Les BluFF€uropéens prétendent que Michelin doit licencier c’est de la faute aux pneus chinois… Faux!
    Ce que ces BluFFrançais ne précisent pas c’est que suite à leur retrait de Citroën, ce dernier ne se voit plus contraint d’acheter du Michelin, mais ce n’est pas non remplacé par des pneus chinois mais du Continental, Good Year, Bridgestone (à moins que ces BluFFrançais considèrent que les japonais sont des chinois, amalgame là, tels sont leurs raccourcis simplistes racistes fréquents !)

    Sitting bull disait : « la parole des occidentaux flotte sur l’eau … »

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