Le ministère du développement industriel a organisé le lundi 20 février 2017 à l’Hôtel de l’Amitié de Bamako, un forum industriel de la construction. L’objectif de ce forum est de faire la promotion des usines de cimenteries au Mali. La cérémonie d’ouverture de ladite journée dédiée à la promotion de l’industrie du ciment dans notre pays était présidée par le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim, en présence de nombreuses autres personnalités. Selon le ministre, il est inacceptable que le Mali continue à importer le ciment de ses voisins alors qu’il en dispose un potentiel indéniable dans le domaine.
Que faut-il entreprendre pour que, à court ou moyen terme, notre ciment puisse également pénétrer les marchés de la sous-région ? Comment persuader les maliens, notamment l’Etat à travers la commande publique, de la nécessité de privilégier dans leurs achats la production nationale en vue de favoriser notre autonomisation dans ce domaine ? Quel dispositif législatif et réglementaire faut-il envisager pour que l’industrie de ce produit puisse se développer et s’épanouir ? Comment conforter la bonne réputation du ciment malien afin d’en accroître la compétitivité ? C’est par ces interrogations que le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim s’est adressé à l’assistance. « Il est de nos jours inacceptable que notre pays continue à importer de ses voisins l’essentiel de ses besoins en ciment alors qu’il dispose dans ce domaine d’un immense potentiel qu’il faut juste valoriser et exploiter judicieusement », a déclaré le ministre. A cet effet, il a souhaité un sursaut patriotique décisif pour non seulement renforcer le parc industriel malien mais aussi s’affranchir de cette dépendance peu glorieuse de l’extérieur.
Après le discours d’ouverture du ministre, il y a eu la présentation des Sociétés Diamond Cement Mali (DCM SA) et Ciments de l’Afrique Mali (CIMAF Mali Sa) implantées dans le cercle de Kati et qui produisent des millions de tonnes de ciments par an.
Aguibou Sogodogo
Dans un espace commun tel que la cedao il faut que nos produits soient de meilleurs qualités prix , bref compétitifs c’est le message qu’il faut tenir
Il faut un sursaut national sinon nous continuerons toujours d’être des éternels importateurs. Au Mali aujourd’hui on compte plus de 3 a 4 millions de motos Djakarta pourtant une seule pièce de rechange n’est fabriquée chez nous afin de créer des emplois. On doit obliger un minimum de transfert de technologie, il faut avoir du cran pour imposer certaines mesures aux fabricants ( surtout des motos Djakarta) ils seront obligés car cette usine ne produit QUE POUR LE MARCHE MALIEN . Ayons du kilo pour peser dans la balance. Le Mali 2e ou 3e producteur de coton en Afrique mais même un simple tee-short n’est fabriqué chez nous. Sommes nous condamnés de rester d’éternels grands consommateurs? Il y a une chose qui manque aux Africains…LE RÊVE. oui on doit rêver des choses et se donner des moyens pour les accomplir, mais hélas nous sommes toujours des esclaves mentaux… “C’est les autres qui peuvent le faire mais pas nous” et C’est dommage !
M’enfin,
Depuis 20 ans Bamako et le reste du se sont construit avec le ciment des voisins,avec tout ce que nous avons comme potencialite.
Et pourquoi ces cimenteries aux mains des etrangers?
J’espere qu’apres le discours des mesures strictes suivront.
Il n’est jamais trop tard,mais allons au dela du sursaut d’orgueil spontane typiquement malien.
…….le reste du Mali…….
………..Il fallait y réfléchir depuis très longtemps mais bon, il n’est jamais trop tard. Les producteurs de ciments maliens doivent simplement s’aligner sur le prix proposé par les voisins voir baisser . Si l’état subventionne le ciment importé comme il le fait pour d’autres produits, il doit purement cessé.
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