Le ministre du développement industriel à l’usine IMAFER : Accélérer la deuxième phase du projet

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Le ministre du développement industriel à l'usine IMAFER
Le ministre Mohamed Aly lors de sa visite

Dans le cadre de son programme d’immersion dans les unités industrielles pour s’enquérir des conditions d’exploitation et surtout s’assurer du respect des normes de qualité et de protection de l’environnement, le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim, était le vendredi 03 mars 2017 dans la matinée, dans les ateliers de l’usine de l’Industrie du fer au Mali (Imafer), à 30 km de Bamako dans le cercle de Koulikoro.

 

Le ministre du Développement industriel accompagné de son staff technique et des journalistes invités à ce déplacement, s’est rendu à l’usine Imafer située sur la route de Koulikoro, plus précisément à Fougadougou dans la commune de Tienfala.

Créée en 2009 par Mouhamed Kawar, par ailleurs très connu pour être le propriétaire de la marque Orca au Mali et dans plusieurs pays de la sous-région, en partenariat avec le groupe international MMD Steel Products, spécialisé dans la fabrication d’acier de construction opérant déjà en Afrique centrale et de l’Est, Imafer a lancé ses activités en 2012, notamment en produisant, à partir de la ferraille, des fers à béton destinés au secteur du BTP.

Sur place, le ministre a tenu à faire le tour des ateliers et a surtout observé les ouvriers au travail pour s’imprégner du processus de production et en même temps voir si Imafer respecte les normes de qualité et celles de l’environnement. C’est tellement important que lors de ses déplacements dans les unités industrielles, le Ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim se fait accompagner des techniciens de son Cabinet auxquels se joignent ceux de ses services rattachés. Ces visites de terrain sont donc de véritables missions d’inspection au cours desquelles chacun des techniciens, en ce qui concerne son domaine de compétence, assiste activement le Ministre.

C’est ainsi qu’à chacun de ses déplacements dans les unités industrielles, le Ministre se fait accompagner, en première ligne, des directeurs de l’Industrie, de l’Amanorm, du Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises, du Centre malien de la propriété industrielle et parfois aussi de l’Agence de gestion et de promotion des zones industrielles (Azi).

Après avoir observé et écouté les explications de la Direction générale d’Imafer et des techniciens de l’usine, le Ministre a engagé de véritables débats notamment en ce qui concerne l’apport économique et social de cette unité en insistant sur des aspects comme le nombre d’emplois, les traitements et salaires des ouvriers, les conditions de travail, la quantité annuelle de fers à béton produite.

Ensuite, il tentera de savoir les difficultés rencontrées par Imafer, disons plus précisément les contraintes qui pourraient être levées pour accroître la production et la compétitivité.  Mais un aspect a beaucoup retenu l’attention du Ministre : les perspectives dont principalement le développement de la seconde phase du projet pour que l’usine ne se limite plus à la transformation de la ferraille, mais parvienne, par exemple, à exploiter un minerai de fer et diversifier ainsi sa production. Des assurances ont été données au Ministre par la Direction générale d’Imafer qui déclare travailler en ce sens, mais aurait souhaité l’appui du chef du Département du Développement industriel, notamment son intervention au niveau de quelques collègues du gouvernement afin d’ accélérer des procédures administratives pour booster les activités d’Imafer. Il s’agit d’autorisations de prospection de minerais de fer dans des endroits déjà identifiés comme pouvant receler cette matière première.

Ce genre de visites permet au chef du Département du Développement industriel de recueillir des informations utiles à la prise de décision  car permettant d’orienter les actions à mener dans le cadre du soutien à apporter au secteur industriel. Imafer, rappelons-le, emploie environ 400 salariés, dont 330 Maliens. Le personnel étranger comprend des ressortissants de pays voisins du Mali, mais aussi des techniciens venus de l’inde et qui ont contribué à former la main d’œuvre locale recrutée sur place. Mais il faut préciser que des cadres maliens sont dénombrés parmi le staff dirigeant les activités au sein de cette unité industrielle dotée des dernières technologies existantes dans la métallurgie de l’acier et du laminage à chaud, comme des fours à induction électromagnétique, une machine de coulée continue, et des laminoirs à chaud nantis d’une unité de traitement thermomécanique des barres de fer.                                          

A.B.NIANG

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