Mines et les industries: Une grève de 48H pour dénoncer les conditions de traitements

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La section nationale des mines et des industries, un syndicat affilié au SYNACOME (syndicat national des constructions civiles, des mines et de l’énergie) observe une grève de 48 heures depuis hier pour protester contre leur mauvaise condition de travail et une manque de sécurité social.

Les négociations sur le préavis de leurs doléances, fortes de 6 points amorcées la semaine dernière se sont soldées en échec. La SECNAMI dénonce vigoureusement, ce qu’elle appelle la déshumanisation des services miniers dont les travailleurs sont toujours victimes de  licenciement et dépourvus de protection sociale.

A en croire les  syndicalistes, depuis le dépôt de leur préavis le 16 octobre dernier, le gouvernement ne fait aucune proposition concrète dans le sens d’éviter la grève projetée. Dans le préavis, la SECNAMI exige l’élaboration et l’adoption des plans sociaux en cas de licenciement pour motif économique et fermeture dans les secteurs des mines et de l’industrie, de l’administration minière et pétrolière ; la reprise immédiate des activités d’exploitations minières à Wassoul-Or, la poursuite et la relance des activités d’exploration et de recherche pétrolière à l’AUREP, le paiement immédiat des arriérés  de salaire et primes des travailleurs de l’AUREP, de Wassoul-Or et de PDRM ; l’application intégrale de  la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologiques et hydrogéologiques aux travailleurs de la cimenterie de Dio ; l’annulation de la procédure de licenciement en cours à la SOMIKA SA ; le respect intégral des termes de l’accord intervenu le 02 juin 2010 octobre le gouvernement, le CNPM et le SYNACOME et enfin la mise en place d’une régie spéciale pour le financement ,des activités de recherche minière.

Les grévistes sont les contractuels du secteur minier, précisément de l’autorité pour la prospection de la recherche pétrolière au Mali(AUREP), du programme de développement des ressources minérales(PDRM), de la cellule de la planification et statistique (CPM) et de la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM).

Selon les grévistes, l’AUREP par exemple, n’a pas d’autonomie financière et dépend des appuis financiers des exploitants miniers. A cause de la crise, ces sommes qui font fonctionner ces structures minières ne tombent plus régulièrement. Il revient donc au ministère de voler au secours des travailleurs contractuels. Qu’il était même convenu de faire un suivi trimestriel pour décanter cette situation. Mais l’Etat ne manifeste aucune volonté jusque là.

D.Kouriba

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