Bâtie sur une superficie de 10 hectares sur la route de Koulikoro avec une capacité de production de 300 tonnes par jour, l’Industrie malienne de fer (Imafer) est une unité de production de fer à béton au Mali. Avec un investissement de 8 milliards de francs CFA, elle emploie actuellement 420 travailleurs permanents et a permis la création de 400 emplois indirects.
Notons que l’unité industrielle utilise essentiellement comme matière première, la ferraille de récupération locale et importée des pays voisins. Aussi, l’usine compte-t-elle procéder à l’extraction de minerais de fer local pour alimenter son unité de production de fer à béton et créer pour ce faire plus de 1000 emplois supplémentaires. Sur le plan de la production, précisons qu’elle est contrôlée à 100% parce que l’excellence dans chaque détail fait partie des engagements de l’Imafer. A ce titre, l’usine produit des fers de haute qualité répondant à la demande de ses clients. Car, le cycle complet de production est sous contrôle, de la fourniture des matières premières à la finalisation du fer après essai, contrôle et classement par le département contrôle de qualité.
De l’avis des spécialistes, les fers de l’Imafer sont manufacturés selon la technologie TMT et conformément à la norme ISO 9001 en termes de compositions chimiques et de caractéristiques mécaniques. “L’Imafer produit un fer de qualité exceptionnelle respectant les normes internationales avec des diamètres exacts, plus malléables et respectant l’ensemble des mesures. L’Imafer dispose d’un laboratoire de dernière génération pour le contrôle de qualité. Pour preuve, elle marque à chaud les barres de fer Imafer pour la traçabilité, la garantie et la qualité. D’ailleurs, elle est la seule usine à fournir sur le marché du fer de qualité aux normes FE500″, a laissé entendre un responsable de l’usine.
Une entreprise 100% malienne
S’agissant du processus de fabrication, il faut souligner que celui-ci est composé de plusieurs étapes, notamment le réchauffage, le laminage et le processus QTB/QTR.
Pour le processus de réchauffage, l’Imafer dispose d’un four de réchauffage de haute qualité où les billettes sont chargées et chauffées dans un intervalle de température de 1200-1250 °C. Pour le laminage, il s’effectue à la température souhaitée. Ainsi, les billettes sont mises hors du four et passent au travers de cylindres et de galets en carbure, où le processus de réduction progressive de leur taille commence jusqu’à obtenir le diamètre désiré.
Pour la dernière étape du processus de fabrication, le Quenching Tempcore implique le refroidissement rapide des barres chaudes à une température spécifique avec une pression contrôlée selon le diamètre de la barre chez Imafer. ” Nous contrôlons ce processus par un programme de logiciel informatique de dernière génération, qui assure une précision du produit final en éliminant toutes les erreurs humaines et en fournissant les meilleures propriétés mécaniques. Grace à ce processus nous obtenons un haut rendement et une excellente résistance à la traction. Ce processus explique la résistance de la barre de fer Imafer malléable à l’intérieur et résistante à l’extérieur. Il faut noter que la route Bamako-Koulikoro a été entièrement réalisée par les produits de l’Imafer “, a poursuivi notre interlocuteur.
Sur le plan de sa participation à l’économie malienne, l’Imafer est une entreprise 100% malienne, elle se ravitaille en matières premières au Mali créant par la même occasion des emplois directs et indirects à 520 personnes participant ainsi à la réduction du chômage. Sur le plan social, il compte à son actif la construction et l’équipement d’une école à Fougabougou, ainsi que la distribution mensuelle de riz au niveau du village.
La Rédaction
Les Promoteurs de ce laminoir d’Acier doivent etre felicites chaudement.Cette usine d’une production annuelle de 100000 tonnes approximativement pourrait la doubler grace soit a l’importation des billettes de l’Afrique du Sud via Dakar ou la reduction du minerai de fer de haute teneur en fer par un reducteur ,(Charbon importe de l’Afrique du Sud ou du Nigeria) en fer reduit..Le plus grand debouche est certes les fers de construction,qui viennent baisser le cout de construction des batiments importants au Mali ainsi que le cout de certaines infrastructues de maconnerie.Les promoteurs doivent penser a etudier la dimension,le cout de production rt les debouches d’une ligne de production de fer plat.Tout d’abord,il faut maitriser les traveaux des metaux,des charpentiers mecaniques,pour le montage des structures mecaniques ,par example des ponts metalliques,des chaudronniers,des mouleurs,des metalliers,des soudeurs,etc,,
L’ONUDI devrait pouvoir octroyer des bourses de formation dans ces domains.Aux Maldives aujourd’hui,il y a des bateaux de transport maritime tres comfortables fabriques par les locaux grace a la presence d’un architecte naval forme en Angleterre.Il a commence a faire les plans des navires a Singapour ,puis il a forme des ouvriers metalliques pour executer ces plans a Male sur la plage rocheuse .Nos promoteurs pourraient suivre le meme cheminement por la fabrigation des bateaux fluviaux sur le Niger et le Senegal.
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