Du démarrage des travaux en janvier dernier a aujourd’hui, l’état physique d’exécution du chantier est estimé à 20%
Le ministre du Développement Industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, était le lundi 4 juin dernier, en visite d’inspection sur le chantier de la nouvelle cimenterie de la Société Ciments et Matériaux du Mali SA (CMM) à Diago, dans le cercle de Kati. A travers, cette visite, le patron du département en charge du développement industriel, voulait s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la réalisation de cette nouvelle cimenterie, de la société CMM Sa de droit malien et VICAT Sa de droit français. Son objectif, selon les initiateurs, est d’augmenter la capacité de production locale en ciments et matériaux de construction.
A cette occasion le ministre, était accompagné par les membres de son cabinet, des responsables des services techniques rattachés. A son arrivée sur le site, le ministre et sa suite ont été accueillis par les responsables de la société, en présence des autorités locales de Kati. Après des salutations d’usage, les deux parties se sont rendues dans la salle de conférence pour un briefing avant de procéder à la visite guidée des installations techniques.
Au cours des échanges, le directeur en charge de la construction de la nouvelle cimenterie, Thierry Mathias, a fait savoir qu’a l’issue du Salon International de l’Industrie du Mali (SIM 2018), il a été finalisé la signature d’une Convention d’établissement entre l’Etat du Mali et les Sociétés « Ciments et Matériaux du Mali », « CCM Sa » et « VICAT » en vue de la réalisation de cette cimenterie à Diago. Au terme de la réalisation de la nouvelle cimenterie, la société (CMM et VICAT) s’engage à réaliser un investissement prévisionnel de 20 milliards de FCFA, avec la création de 100 d’emplois directs et plus de 1000 emplois indirects a t-il expliqué.
Ce n’est pas tout, environ 180 personnes dont 150 maliens sont mobilisées pendant la phase de construction du projet. La capacité prévisionnelle de l’usine est de 500 000 tonnes de ciment extensible à 1 000 000 de tonnes, dont les matières premières seront importées les années de l’exploitation, avant le temps de l’opérationnalisation de la carrière de calcaire située à Sonityeni (Kati), a-t-il signalé.
Les principales difficultés soulevées, lors de ladite visite du ministre, par les responsables de la société sont, entre autres : la lenteur administrative dans la mise en œuvre de l’arrêt d’agrément (achats locaux et importés), ainsi que des investissements non prévus pour le raccordement électrique.
Rappelons que les travaux de construction de la nouvelle cimenterie ont débuté en janvier 2018 et le démarrage de la production est prévu pour le premier trimestre 2019. Du début de la construction à aujourd’hui, les travaux avancent à souhait car l’état physique d’exécution est estimé à 20%. C’est le constat général fait lors du passage du ministre du Développement industriel et sa délégation.
AM.Touré