Le Président de la République du Mali a donné, le jeudi dernier, au parc d’exposition de Bamako le ton de la célébration de la 8ème édition des journées de l’industrialisation de l’Afrique.
– Maliweb.net – L’édition de cette année est marquée par la promotion du ‘’Made in Mali’’ et la résolution de l’équation des zones industrielles. Plusieurs sociétés industrielles se sont installées, pour la circonstance, dans les stands construit pour exposer aux visiteurs leur savoir faire. L’organisation patronale des industries du Mali veut, à travers cet évènement, faire la consommation malienne une réalité. Le président de l’OPI, Cyril Archcar a rappelé aux autorités maliennes, lors de la cérémonie d’ouverture, les propositions des industriels résumées dans un livre blanc pour la relance de ce secteur créateur de richesse. Ce document contient, selon lui, 24 solutions qui portent sur l’exploitation des zones industrielles, le manque de formation professionnelle, l’arbitrage budgétaire…
Saluant l’adoption d’un texte sur la commande publique qui commence à être appliquée par les services de l’Etat, le président de l’OPI a sollicité une réforme du secteur de l’industrie afin de le rendre attrayant, la création des opportunités de transformations des produits locaux dans les différents domaines agricoles et l’adoption d’un code fiscale au compte des industriels.
A son tour, le président de la Chambre du commerce et de l’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily a déploré le coût élevé des emprunts bancaires avant de solliciter la création d’une banque islamique, la lutte contre la concurrence déloyale, l’augmentation du budget alloué au secteur privé.
Zones industrielles non viabilisées
Le sujet de l’occupation des zones industrielles a dominé les interventions des JIA 2019. Les industriels ont déploré le manque de viabilisation des sites dont le taux d’occupation reste en deçà des attentes du gouvernement malien. Sur 88 zones industrielles que le Mali compte seul 1% à 2% sont occupées. Conséquence, les zones industrielles coûtent chères et soufflent d’insuffisance d’électricité, de sécurité, de l’eau, des voies d‘accès mal aménagées, le tout gangréné par une spéculation foncière. « Un seul terrain d’une valeur de plusieurs dizaines de millions FCFA vendus à trois propriétaires différents », témoigne un industriel malien qui a été victime de cette arnaque concocté par l’AZI-Mali. Le ministre de l’Industrie et du commerce, Mohamed Ag Erlaf rassure « la solution des zones industrielles viabilisées va démarrer avec le projet de Sanankoroba pour que le cas de la zone de Dialakoroba n’arrive plus dans ce pays ». Ajoutant que son homologue de la justice croule devant des dossiers de litige foncier liés aux zones industrielles très difficiles à trancher. Il a souligné le caractère obsolète de la zone industrielle de Sotuba datant de 1960, la flambée du prix de l’électricité, la mauvaise qualité de production dont tous semblent être des questions que l’Etat veut résoudre pour la relance du secteur de l’industrie. « Nous pouvons consommer malien », a-t-il lancé.
Malgré un état déplorable du secteur industriel peint par les intervenants, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, après une visite des stands, se dit émerveiller par la qualité du Made in Mali. « Nous avons noté les préoccupations des industriels et nous allons faire en sorte qu’elles soient prises en compte, que le financement des banques soit à l’œuvre, et que les zones industrielles ne doivent plus faire l’objet de spéculation foncière… », a-t-il conclu.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
bonjour a tout le monde pour ma part je constate que le mali est en bonne voie pour avancé dans l instant ou tout le monde concours pour la réussite de la concurrence
Une vidéo d’une grande africaine :
https://www.lelibrepenseur.org/kemi-seba-fait-des-emules-en-afrique/
Mettre fin à la dominaSSion blanche franSSaise est la seule solution !
Le problème des Zones industrielles est spécifique a Bamako, l’Electricité elle est un problème globale pour k’industrie malienne a moins qu’on ne souhaite pas industrialiser le reste du pays.
Le second problème des industriels maliens est la politique fiscale.
Vient aussi le manque de protection des unités de la part de l’Etat.
Enfin le problème de financemnt et des garantis.
TRUMP est il d’avis que l’Afrique ait une industrie plus productive ?
Je ne pense pas, mais aux Africains de trouver des alternatives crédibles aux problèmes africains.
Les €TAT$-UNI$ n’ont pas d’amis mais que des interets !
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