Du 28 novembre au 1 décembre 2019 se tiendra, au parc des expositions de Bamako, le salon « Made in Mali ». Placée sous le thème : « Positionner l’industrie africaine pour approvisionner le marché de l’accord de libre-échange continental africain (ZLECAF) », cette édition sera sous la présidence de Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République.
La Journée de l’industrialisation de l’Afrique est célébrée chaque année le 20 novembre. Dans le cadre de la deuxième Décennie du développement industriel de l’Afrique (1991-2000), l’Assemblée générale des Nations-Unies a proclamé le 20 novembre « Journée de l’industrialisation de l’Afrique ». Cette édition a pour thème : « Positionner l’industrie africaine pour approvisionner le marché de l’accord de libre-échange continental africain (ZLECAF) ».
Cet accord, signé par tous les pays africains, consiste à renforcer l’échange commercial entre états africains. Au Mali, le thème choisi est : « La problématique de la zone Industrielle au Mali et perspectives ». Le choix de ce thème a pour objectif d’attirer l’attention vers la zone industrielle de Dialokorobougou encore inoccupée, sujette à un manque d’eau, d’électricité et de sécurité.
Les deux activités principales de l’édition seront la cérémonie de célébration de ladite journée, le 20 novembre prochain au Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), avec un panel de haut niveau pour mettre la lumière sur les difficultés et les moyens de développement de l’industrie malienne et le salon d’exposition réservé aux producteurs maliens, qui se tiendra du 29 novembre au 1 décembre, au parc d’exposition de Bamako.
Selon les organisateurs, l’objectif de cette initiative est de promouvoir le « Made in Mali » auprès des maliens et aussi auprès d’autres personnes. Le salon sera dédié aux expositions de produits exclusivement maliens, aux échanges (B to B), à la recherche de partenariat et aux ventes promotionnelles. « Aujourd’hui, les pouvoirs publics ont la volonté de donner un coup d’accélérateur à l’industrie du Mali d’où la volonté depuis un certain temps de passer la commande publiques aux industries nationales », indiquent-ils. Et d’ajouter : « Pour que notre industrialisation puisse rapidement atteindre une vitesse de croisière, nous devons être des acteurs d’une révolution agricole, hautement mécanisée qui mette l’accent sur la création de la plus-value, à travers les petites et moyennes industries, tout en valorisant les ressources propres à chacune des régions administratives du pays ».
Cependant, le Mali est 1er producteur de coton en Afrique, 2ème producteur africain de gomme arabique et 3ème producteur d’or en Afrique. Dans l’espace UEMOA, il le 1er en élevage et 2ème dans l’espace CEDEAO.
Mohamed Sylla