Placées sous la présidence du premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, les travaux de la quatrième édition des journées minières et pétrolières du Mali ont débuté le mardi 8 novembre dernier au Centre International de Conférence Bamako.
Le thème de cette année est axé sur la diversification minière pour un développement durable par le biais du sous sol malien composé de l’or ; du pétrole ; de la bauxite ; du manganèse ; du fer du ciment ; de l’uranium etc.
Alors, pour démarrer les travaux Abdoul Kader Sidibé, maire de la Commune III, a tout d’abord souhaité ses meilleurs vœux à l’ensemble des maliens en général et des participants en particulier. Ensuite, il a soulevé deux questions majeures dont la plus part des maliens se posent : la première est axée sur la gestion de l’environnement des sites et la deuxième est relative à la répartition judicieuse des revenus. Cependant, il a affirmé que « le Mali relèvera, non seulement, le défi de l’exploitation mais aussi gardera un œil vigilant sur les sociétés d’exploitation qui ont eu le permis de travailler sur le sol malien ».
Ainsi, dans son allocution, Abdoulaye Pona, le nouveau président de la Chambre des Mines du Mali, a déclaré que « ce n’est pas une simple association syndicale d’employeur de mines mais, un véritable cadre de concertation et d’échange ou encore un champ d’action pour le monde minier sans oublier d’autres ressources et pour la bonne illustration les exploitants de sables et de graviers y sont présent ». Aujourd’hui, cette chambre est dotée de l’autonomie juridique te financière pour mener à bien leurs actions dans notre pays. Pour finir, il a laissé entendre que cette chambre est à la hauteur des missions qui lui sont assignées.
Par ailleurs, le discours d’ouverture a été annoncé par Mme le premier ministre qui montré toute l’importance qui s’attache à cette occasion. Les échanges au cours de ces journées permettront selon elle, de faire la lumière sur l’état d’exploitations du sol malien ainsi qu’à son amélioration.
En il faut savoir qu’en 10 ans, le Mali s’est hissé à la 3e place derrière l’Afrique du sud premier producteur du continent et le Ghana. De nos jours, le Mali a sept mines d’or qui sont exploités pour environ 150 milliards de nos francs comme contribution dans le budget national. En ce qui concerne le pétrole, il y a de nos jours, quatre sociétés qui sont avancées dans la recherche de l’or noire au Mali sur les sept forages qui regorgent d’énormes quantités de pétrole.
Aujourd’hui Mme Cissé est satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’exploitation du pétrole qui va contribuer aussi à l’émergence du pays. A cet égard, une mise à disposition est faite pour les nombreux investisseurs qui viennent des quatre coins du monde. Mais, cela se fera dans le cadre de la loi et une relecture des textes relatives à l’exploitation des ressources du Mali. « L’Assemblée nationale se prononcera bientôt sur ces textes », a tenu à préciser Madame le premier ministre.
Cette cérémonie a rassemblé beaucoup de personne de marque : en occurrence le ministre des mines Amadou Cissé ; Billy Williams Ambassadeur d’Australie ; l’ancien premier ministre de la Guinée Kabiné Komara, etc.
Yacouba Tangara
