Initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE) Le Mali déclaré « Pays conforme à l’ITIE »

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Un déjeuner de presse a été organisé le mardi 18 octobre à l’occasion de la déclaration du Mali « Pays conforme » à l’initiative  de transparence dans les industries extractives (ITIE). Une cérémonie présidée par le ministre des Mines, Amadou Cissé en présence des membres du comité de Pilotage de l’ITIE au Mali.

 

Le gouvernement de la République dans le souci de faire du secteur minier le moteur  de développement économique et social  de notre pays  avait adhéré  à l’Initiative  de transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis le 2 août 2006 à travers une lettre adressée au président du Groupe de la Banque mondiale coordinateur de cette initiative. Après une première tentative de conformité en 2010 où notre pays a échoué pour plusieurs raisons,  comme l’a rappelé le ministre, la deuxième tentative a été la bonne et le conseil d’administration de l’ITIE a déclaré notre pays conforme à compter du 29 août 2011. Le ministre entend avec ces collaborateurs garder ce label de conformité, qui accorde à notre pays une crédibilité auprès des investisseurs et des partenaires techniques et financiers.  Il a par la suite adressé un vibrant hommage  à la Banque mondiale et à la Coopération Allemande pour tout le soutien à notre pays en vue de l’accession à ce label. Une nouvelle procédure de validation est prévue le 29 août 2016 pour notre pays.  Il a par ailleurs salué et félicité le comité de pilotage de l’ITIE au Mali, les sociétés minières œuvrant dans notre pays  pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour l’octroi de ce label « gage de confiance du Mali auprès des investisseurs et partenaires » a-t-il souligné. Le Mali s’ajoute désormais à plusieurs autres pays africains qui ont déjà ce label de conformité ; à noter que le Nigéria,  la Mauritanie et le Niger en font également partie.

 

Il faut rappeler que l’ITIE est une coalition de gouvernements, d’entreprises, de groupes de la société civile, d’investisseurs et d’organisations internationales avec pour vocation de renforcer la gouvernance dans les pays riches en ressources minérales, par la publication et la vérification des paiements effectués par les compagnies minières et des recettes perçues par l’Etat et provenant de l’exploitation du pétrole, du gaz et des mines.  Cependant lorsque la gouvernance est faible, ces ressources peuvent être source de pauvreté, de corruption et de guerre,  d’où la qualification de « la malédiction des ressources naturelles ». L’objectif de l’organisation est de combattre cette  « malédiction » en améliorant la transparence et la responsabilité.

 

Ousmane Daou

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