Au moment où dans nombre de pays de la sous-région l’Etat s’active à offrir un créneau pour la promotion de son secteur minier, au Mali le désormais ex-ministre des Mines a saboté les actions déjà en cours dans ce sens. La preuve, depuis quelques mois, les organisateurs des journées minières et pétrolières courent derrière son onction.
Faute de mandat les organisateurs de la 3ème journée minière et pétrolière n’ont pas pu faire la promotion de l’événement. Du coup des inquiétudes se posent quant à la tenue de cette activité majeure du calendrier des acteurs du secteur des mines. L’engouement suscité par les deux précédentes éditions est la preuve que le secteur a de beaux jours devant lui dans notre pays.
Si du côté de la recherche pétrolière l’attente est grande, il est tout de même important de rappeler la place des ressources minières dans l’économie de notre pays. En organisant des journées minières et pétrolières les plus hautes autorités souhaitaient faire connaître le potentiel existant et faire sa promotion au niveau international. Initialement annoncées pour le mois de décembre dernier les prochaines journées minières et pétrolières sont programmées en novembre 2011.
A en croire des sources proches du ministère des Mines pendant que le ministre sortant Abou-Bakar Traoré encourageait la structure qui a organisé la 2ème journée minière et pétrolière à se préparer, il avait déjà donné le mandat à une autre structure. Le hic est que cette dernière est lente à donner son quitus.
Là où le bât blesse c’est que ni le mandat qui la légitime ni la date à laquelle doit se tenir la journée ne leur ont été communiqués. Ce qui dénote de la mauvaise foi du désormais ancien ministre des Mines. Alors que les observateurs avertis n’ont pas tari d’éloges par rapport à l’organisation de la 3ème journée minière et pétrolière qui faut-il le rappeler a drainé du monde.
En traînant les pieds Abou-Bakar Traoré voulait coûte que coûte s’approprier l’événement et jetait du coup un discrédit sur les organisateurs. Ces derniers ne peuvent pas contacter des acteurs du secteur au niveau international car il faut une large promotion pour arriver au succès escompté.
Mahamane CISSE
