Propriété de la Société industrielle des boissons et eaux du Mali (Sibem-Sarl), l’eau Kati est agréée par le laboratoire national de la santé (LNS) sous le n° 262007 ALNS, et a coûté un investissement de 2,4 milliards de F CFA dont plus de 500 millions de F CFA ont été financés par la BIM-SA. La cérémonie était présidée par le garde des Sceaux, ministre des la Justice et des Droits de l’Homme, Mohamed Aly Bathily représentant le Premier ministre Moussa Mara. Il avait à ses côtés le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, le maire de la Commune urbaine de Kati, Cheick Hamalla Haïdara, ainsi que des autorités coutumières, politiques et administratives.
Bâtie sur 2ha avec un bâtiment de production de plus de 1000m2, l’usine emploie 45 personnes pour un départ. Le produit est eau riche en calcium et en sels minéraux tirée des profondeurs des roches, contenu dans des bouteilles d’un litre et un demi litre. La chaîne de production comprend une ligne de traitement de l’eau, une ligne de soufflage de préformes pour les bouteilles et une autre pour les bouchons. La source est un captage d’eau ou forage réalisé sur place.
Selon le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Moustapha Ben Barka, qui a salué le promoteur pour son courage, sa vision et celle de ses partenaires s’inscrivant dans celle du président de la République IBK, à travers la promotion du secteur industriel. Le ministre ne cache pas sa détermination à engager la guerre contre la prolifération d’eaux en sachet qui se vendent dans les rues de Bamako et qui n’auraient pas la qualité requise.
Le ministre Bathily représentant le Premier ministre a conseillé les travailleurs de garder bien leurs outils de travail, tout en conseillant l’entrepreneur Bassam Azar à respecter les droits de ses employés. Le maire de Kati et le coordinateur des chefs de quartier de Kati ont bien accueilli cette réalisation et ont souhaité que cette usine résorbe le chômage des jeunes et soit un débouché économique pour la commune. Pour le PDG de la Sibem-SA, « l’eau devient une ressource rare, et il ne faut pas laisser les citoyens boire n’importe laquelle. Nous avons relié l’environnement à la santé ». Il s’est engagé à prendre part au développement du tissu industriel malien et à l’insertion professionnelle des jeunes.
