Diamond ciments Mali : Les ambitions du Groupe…

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Le Groupe Diamond cement Mali « DCM » a organisé le vendredi dernier, une journée porte ouverte. Objectif : permettre aux journalistes de constater de visu les réalisations du groupe, comprendre sa politique et ses objectifs pour le développement du secteur de la cimenterie au Mali. Occasion également mis à profit par les responsables du groupe pour évoquer les difficultés que Diamond rencontre dans l’exercice de ses activités.

Cette journée porte ouverte a débuté par la visite  des installations de l’usine de  broyage  de  Dio Garo (région de Koulikoro). Les visiteurs ont contemplé les installations de l’usine, le laboratoire d’analyse des produits ainsi que les services logistiques. C’est en 2008 qu’a été créée Diamond cement, une société de droit malien avec un capital social de 22 milliards francs CFA repartis entre l’Etat, le secteur privé, l’actionnariat public et le groupe West Africa Cement (urcent). L’usine de production de ciment  a vu le jour en 2012 à Astro, dans la région de Kayes et une unité de broyage a été installée à Dio Gare. La commercialisation du ciment a débuté en 2013.

La journée a été marquée par une conférence de presse animée par le directeur général de Cement Mali, Kasturi Subramyam, assisté d’Ibrahim Dibo, administrateur de Diamond cement ; et d’Iresh Bado, directeur technique. Les conférenciers ont mis l’accent sur la qualité des ciments  produits par les usines Diamond.  Une qualité qui est techniquement démontrée et qui ne cesse de s’améliorer. C’est surtout grâce à la qualité de son produit que le groupe Diamond cement est aujourd’hui le leader de la production  de ciment au  Mali, avec une production  estimée à 600000 tonnes cette année.

Selon le directeur général,  Subranyam, « il n’y a pas de développement sans industrie. On dit également que quand le bâtiment va tout va bien. C’est dans cette logique qu’est née  Diamond cement Mali, une société industrielle de production et de distribution de ciment, pour rendre accessible un ciment de très bonne qualité tout en créant des emplois», explique Kasturi Subramyam. Et d’ajouter que l’objectif de son entreprise ne se limite pas  à l’obtention d’une deuxième licence de production de ciment. «  L’objectif de DCM est aussi de former le maximum de Maliens. A ce jour, plus de 600 employés travaillent sur les deux sites. La société s’active aussi pour le développement  économique et social du pays à travers  la construction des hôpitaux, des écoles, de dons de kilts scolaires aux populations de Dio Gare et des villages de Diago » déclare-t-il.

Ibrahim Dibo, administrateur de la société, a évoqué les difficultés que rencontre l’entreprise, surtout au niveau énergétique. « Lors de l’établissement de la convention, l’Etat malien s’était engagé à fournir de l’électricité par le réseau EDM S.A. Hélas ! Cela ne fut pas le cas, ce qui nous a obligés à avoir une autre source d’énergie (groupe électrogènes : 26 MW). Cela entraine une dépense de 20 à 40 millions de FCFA par jour, soit 5 milliards par ans. » En outre, Ibrahim Dibo s’est plaint de la concurrence déloyale  que leur livre les importateurs de ciments. Le Groupe Diamond réclame un contrôle plus strict  de la part  des autorités aux  niveaux des frontières.

Après seulement 3 années d’activité, Diamond cement a déjà produits des résultats remarquables grâce à de nombreux  investissements. Aussi, il contribue fortement au budget national par  le payement de la Tva, l’Its….

Mémé Sanogo

Envoyé spécial

 

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