De nos jours, le respect des normes est une exigence de performance pour toutes les entreprises. Les petites et moyennes entreprises doivent s’y conformer pour gagner la confiance des clients mais aussi proposer des produits de qualité et être en harmonie avec la réglementation en vigueur.
C’est dans cette vision globale que s’est tenue la 9è session du Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité (CNNCQ), hier au ministère du Développement industriel. La réunion était présidée par le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim, en présence du directeur général de l’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (AMANORM), Yaya Niafo et des représentants d’autres départements ministériels. Les représentants des associations de consommateurs, les présidents des comités techniques de normalisation et les représentants des organisations faitières ont également pris part à la session.
Dans son discours d’ouverture, le ministre en charge du Développement industriel a souligné que la tenue de la session du Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité, représente le couronnement d’intenses efforts de travail des experts nationaux au sein des différents comités techniques de normalisation.
Mohamed Ali Ag Ibrahim a rappelé que le Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité est l’organe consultatif du Système national de normalisation et de contrôle de qualité. Son secrétariat est assuré par l’AMANORM. Il a ensuite souligné que 57 projets de normes soumis au CNNCQ ont été élaborés par 8 comités techniques de normalisation.
Selon le directeur général de l’AMANORM, les normes constituent, aujourd’hui, un baromètre pour nos entreprises. Il faut les respecter pour avoir une place sur le marché national. « Notre pays dispose déjà de 334 normes nationales. Le Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité statuera sur 57 autres. Ainsi, nous aurons 391 normes et c’est important », a souligné Yaya Niafo.
Le patron de l’AMANORM a affirmé que l’innovation majeure de cette année concerne les avant-projets de normes, qui ont été proposés. Il a pris l’exemple des produits de seconde main, qui, aujourd’hui ont un impact négatif sur nombre de nos compatriotes.
Pour lui, il y a aussi des normes sur la qualité de l’air que nous respirons, des normes aussi sur les eaux, qui ont été édictées. Et d’ajouter que l’importance des normes est de préserver la santé de nos populations, notre environnement et aussi de faire en sorte que nos entreprises puissent prendre en compte les exigences normatives et être compétitives sur le marché. Yaya Niafo a aussi indiqué que l’élaboration des normes passe par différents processus. « Il y a d’abord en début d’année le besoin exprimé par les parties prenantes et qui est pris en compte et examiné au sein des comités techniques de normalisation. Ces comités regroupent les services techniques, les entreprises, les laboratoires, la société civile », a-t-il précisé.
Il est important de souligner que l’AMANORM assure l’élaboration de la promotion et de la diffusion de normes nationales et internationales (ISO, UEMOA, et CEDEAO) auprès des utilisateurs de normes. L’Agence assure également la formation continue en démarche qualité et sur les référentiels de la qualité (ISO 9 001, ISO 22 000, ISO 14 001 etc.)
Mamadou SY