Développement Industriel : Le MDI élabore un ambitieux plan d’urgence

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Il s’agit d’un ensemble d’activités concrètes à mettre rapidement en œuvre dans le cadre de l’opérationnalisation de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre

La grande salle de conférence du ministère du Développement Industriel, a servi de cadre le mardi dernier, à la cérémonie de présentation d’un nouveau plan d’urgence du développement industriel à la presse, conçu par le Département en charge du Développement industriel. Ce nouveau plan d’urgence de développement industriel est basé sur des actions concrètes et directes qui visent à favoriser la restructuration des unités industrielles ainsi que le renforcement de l’efficacité des services d’appui à l’industrie. L’ouverture des travaux de cette présentation a été présidée par le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, en présence des membres de son cabinet, des responsables de service rattachés, ainsi que plusieurs ressources.

Dans son intervention,  Mohamed Aly Ag Ibrahim, a expliqué que, la modernisation de l’industrie malienne et l’amélioration de sa performance restent toujours un chantier capital pour le département de l’industrie. Car il ne s’agit plus seulement de produire, mais d’être compétitif sur le marché mondial. C’est conscient de ces défis et des effets structurants de l’industrialisation sur le reste de l’économie que le département, sous la clairvoyance de son patron, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme présidentiel d’urgences sociales, vient d’élaborer un ambitieux plan d’urgence de développement industriel. Selon le ministre du Développement industriel, il s’agit d’un ensemble d’activités  concrètes à mettre rapidement en œuvre dans le cadre de l’opérationnalisation de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre. Il a aussi expliqué que, ces activités emblématiques portent notamment du cadre législatif et réglementaire, le renforcement de notre base industrielle, une plus grande implémentation de la démarche qualité au sein des entreprises, la promotion de la propriété industrielle, le soutien à la compétitivité des unités industrielle, la mise en place d’un environnement plus incitatif.

Cette nouvelle approche favorise surtout le développement des potentialités industrielles des différentes localités du Mali.

Ainsi, pour la région de Kayes, ce plan prévoit le développement d’unités de transformation du lait, de la viande, de cuirs et peaux,  des unités de fabrication de carreaux, de marbre, des unités de production de chaux et de fer. S’agissant de la région de Koulikoro, le plan prévoit le développement des unités de transformation de fruits et légumes, du karité et de maïs, ainsi qu’à la fabrication d’aliments pour le bétail et de fer. Pour les régions de Ségou et Sikasso, qui regorgent d’énormes potentialités agricoles, le plan prévoit le développement de la promotion de l’agro-industrie à travers des unités de transformation de fruits et légumes, karité, anacardes, des rizeries, des unités sucrières et de textiles, ainsi que des unités de production d’engrais, d’équipement agricole et de produits phytosanitaire. Pour Mopti, Tombouctou, Gao, Taoudeni, Ménaka et Kidal, le plan prévoit l’installation des unités de transformation de lait, de la viande, de cuirs et peaux. Ainsi que l’installation des usines de phosphate, d’engrais, phytosanitaire, mais aussi des abattoirs modernes.

Pour le District de Bamako et environnant, le plan prévoit le développement des unités de transformation du lait, de production d’emballages en papier et carton, de production de fil en coton, ainsi que des unités de transformation de fruits et légumes, de cuirs et peaux, des équipements agricoles, d’engrais et de produits phytosanitaire.

Le coût total  la réalisation de toutes ces activités est estimé à plus d’un milliard de FCFA. Son financement sera assuré par le budget national à hauteur de 378 282 000 FCFA et le reste sera complété sur l’apport des Partenaires techniques et financiers (PTF), pour une période allant du 1er août 2017 au 31 juillet 2018.

AMTouré 

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3 COMMENTAIRES

  1. Décidément ce pays ne changera jamais tjrs à mettre de la poudre aux yeux qu’elle honte pour un financement d’un milliard et quelques l’état ne parvient pas finances ça tjrs à mendier et pourtant aucun pays ne peut se développer sans industrie, mais lors de la fête des femmes mansa bourama n’a pas ésité à les données 1 milliard vous voyez les priorités dans le pays

    • Vieux vous avez tout dit. Le folklore a tué ce pays. J’observe les agissements de ce ministre mais sur 1 milliard le Mali ne peut apporter que 300 millions et comme vous dites pendant ce temps Bourama debloque 1 milliard pour les femmes lors du 8 Mars dont aucun impact n’est visible. Tout sera mis dans les poches de nos ‘femmes battantes de Bamako” tandis que l’industrie est le cœur du développement d’un pays. On aura produit des milliards de tonnes dans l’agriculture avec toutes les cultures; sans industrie pour apporter une valeur ajoutée et créer ainsi des emplois, point de développement. Cela est SU depuis des siècle et le Mali continue son folklore nationale depuis 1968.

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