Le développement du secteur de l’industrie malienne est au centre de préoccupation de l’Organisation patronale des industries (OPI). Pour manifester cet intérêt, elle a rédigé un livre blanc qui met en relief ses propositions pour permettre à l’industrie malienne d’être dynamique et compétitive dans la sous-région et sur le continent. Les études et les plaidoyers relatifs à ce document ont été validés hier 30 septembre 2015 au Conseil national du patronat du Mali lors d’un atelier.
L’atelier a regroupé tous les acteurs du monde industriel malien afin d’avoir leurs opinions sur les reformes annoncées dans leur livre blanc. Il s’agit d’une TVA industrielle, une autorité de gestion de la fiscalité et une révision de l’application des textes communautaires.
« Un pays développé est égal à un pays industrialisé. Compte tenu de l’importance de cet atelier est le lancement de l’industrialisation de notre pays. Ces différents points de reformes vont permettre aux industries maliennes d’être dynamiques et compétitives dans la zone Uémoa » a déclaré le président de l’OPI. Pour M. Achcar, ces reformes vont aussi encourager les opérateurs économiques d’investir dans le domaine de l’industrie, leur donner l’assurance d’être compétitifs sur le marché sous régional et mettre fin à la fraude par des mesures d’accompagnement aux cordons douaniers.
Il ajoutera que ce projet dont l’origine remonte depuis 2002-2004, est un moyen incontournable de développement industriel de notre pays. M Achcar a regretté que le Mali participe au développement des autres pays par sa dépendance de l’extérieur », mais a rassuré que « L’OPI, à travers son livre blanc, veut renverser cette tendance ».
Pour sa part, Adama Sy, conseiller technique au ministère du Commerce et de l’Industrie, a qualifié l’industrie « d’outil fondamental de développement d’un pays » et a assuré l’OPI de l’accompagnement du gouvernement dans ce projet. Il a rappelé que la politique de développement industriel du gouvernement, à travers laquelle des mesures sont en train d’être prises pour faire de l’industrie malienne un véritable outil de développement, va dans le même sens que le livre blanc de l’OPI.
Youssouf Coulibaly