Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, Porte- Parole du Gouvernement, était l’invité de la deuxième édition du Petit déjeuner organisé par le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) sous le thème « Rôle et implication du secteur privé pour un véritable développement du capital humain et une meilleure employabilité des jeunes du Mali ». C était ce jeudi 22 novembre 2018 au siège du Patronat sis à l’ ACI 2000.
Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne non moins Porte –Parole du Gouvernement, Amadou Goïta, était face au Conseil national du Patronat du Mali afin d’ échanger avec les chefs d’entreprises pour s’acquérir de leurs préoccupations en vue de travailler avec eux dans un climat serein, dans un partenariat fécond pour une meilleure employabilité des jeunes.
Soulignant que le capital humain est un ensemble d’ aptitudes , de talents, de qualifications et d’expériences accumulés par un individu et qui détermine en partie sa capacité à travailler ou à produire pour lui-même ou pour les autres, le ministres Amadou Goïta est convenu avec son auditoire, de la nécessité d’investir dans la promotion du capital humain pour le développement du pays.
En effet, unanimes ils ont été tous du constat de l’inadéquation des formations des jeunes avec les besoins réels du marché. Dans les différents speechs, on relève la problématique du faible niveau instruction des jeunes, le manque de civisme, la faible qualification des demandeurs sur le marché, le manque de leadership, une barrière à laquelle se frottent les entreprises pour leur besoin d’embauche.
Et pour pâlir à la problématique, le gouvernement et le Patronat conviennent d’un travail collégial pour adapter le besoin du marché à l’existant.
Et comme signifié par le président du CNPM, Mamadou Sinsy Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement est un partenaire privilégié pour porter au mieux leurs préoccupations auprès du gouvernement. Selon Monsieur Coulibaly, l’emploi au Mali, se présente sous un nouveau visage en fonction de l’évolution du contexte et du monde d’où une nécessité de créativité pour répondre au besoin de l’employabilité des jeunes dans une société en perpétuelle mutation.
De ce fait, Mamadou Sinsy Coulibaly, invite les entreprises à l’image des jeunes à la créativité et à la compétitive sous le sceau de la formation. En plus du bas niveau d’instruction relevé, les chefs d’entreprises ont demandé au ministre de s’intéresser aux habilitations de gouvernance des agences de formation et à la charge fiscale soumises aux entreprises.
Les préoccupations noté par le ministre qui en remerciant les chefs d’entreprise, s’est prononcé favorable à la création d’un cadre de concertation entre le gouvernement et le CNPM en ces termes « Les jeunes, c’est nous, les emplois, c’est eux et nous sommes les deux poumons d’un même corps et nous allons en sortir satisfaits », avant d’assurer de son engagement pour un travail en synergie pour une meilleure employabilité des jeunes.
En plus du cadre de concertation, les chefs d’entreprises déclament de leur partenaire : une relecture des textes portant sur la création des centres de formation, l’adoption d’une meilleure fiscalité et ce dans un très prochain rendez-vous.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net