On notait aussi la présence remarquée de le M. Moussa Mara, ancien Premier ministre, représentant le Cabinet Diarra Expertise Comptable, de M Mamadou Tiéni Konaté, président du Collège transitoire de CCIM, de M. Moustapha Ben Barka, secrétaire générale adjoint à la Présidence et ancien ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements et de plusieurs autres personnalités.
Indiquons pour commencer que cette Assemblée Générale avait à l’ordre du jour la présentation des rapports d’activités financières, moraux et techniques de l’actuel bureau de l’OPI qui a été créée le 7 juillet 1975.
Intervenant pour son mot de bienvenue, le 1ier adjoint au maire de la Commune IV souhaitera que cette assemblée donne un souffle nouveau au secteur industriel malien qui est selon lui reste un moteur de croissance économique.
Quant à M. Cyril Achcar, il a à l’entame de son discours cité l’ancien Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln qui disait : «lorsque nous achetons des biens manufacturés à l’extérieur, nous avons les biens et les étrangers ont l’argent, mais lorsque nous achetons des biens chez nous, nous avons à la fois les biens et l’argent». Comme pour dire que les maliens doivent consommer local. M. Achcar propose la bonne gouvernance et la transparence pour que les immenses richesses dont dispose le pays soient source de progrès social pour les populations qui vivent dans la précarité. Il indiquera que le vrai problème de l’économie et surtout de l’industrie malienne réside dans le fait que nous exportons les ressources naturelles sans leur conférer par la transformation industrielle, la Valeur ajoutée.
Ainsi, par exemple, bien que le Mali soit l’un des plus grands producteurs de coton en Afrique, le pays continue d’importer les pagnes, les T-shirts, les balzins et les produits dérivés du coton sans compter les milliards de nos francs CFA consacrés à l’importation de la friperie. Le plus grave reste pour le premier responsable des industriels maliens, reste le recul de l’industrialisation. Car, dit-il, la part de la manufacture dans le PIB qui était de 10% en 2010 a chuté aujourd’hui à 5%. Pour lever les obstacles à l’origine de cette faible industrialisation, M. Achcar propose la création d’infrastructures de base qualité, comme les routes et l’énergie. Il souhaite aussi une main-d’œuvre compétente, la levée des problèmes liés au financement en termes de disponibilité et de coût, la lutte contre la contrebande, la concurrence déloyale, la fraude. Et, le Mali n’a d’autre choix que de poursuivre l’industrialisation qui crée des emplois, accroit les revenus et augmente la valeur des produits agricoles. Ensuite, l’industrialisation favorise le progrès technologique et génère des recettes qui permettent à l’Etat de réduire et d’éliminer la pauvreté. Et, c’est pour cette raison, selon M. Achcar que l’actuel bureau de l’OPI a présenté en juin 2013 un programme de mandature, devenu le Livre Blanc de l’industrie malienne. Pour le président de l’OPI, le plan de reconquête industrielle a deux objectifs à savoir : rompre avec la désindustrialisation du Mali et repositionner au meilleur niveau sous-régional. Puisque dit-il «un pays qui n’a pas d’industrie, est un pays qui n’a pas d’avenir».
Dans sa prise de parole au nom du CNPM, M. Mamadou Sinsi Coulibaly, dira que l’OPI reste l’un des groupements du patronat malien qui travaille et joue un rôle majeur dans le développement économique du pays. Il a salué l’OPI pour sa tenue régulière de ses activités.
Pour sa part Me Mamadou Gaoussou Diarra, ministre de la Promotion des investissements et du Secteur privé a dans son intervention a rassuré que le gouvernement va tenir tous ses engagements vis-vis du secteur industriel. Car, selon lui, ce secteur constitue le principal vecteur du développement dans notre pays. C’est pour cela qu’il a mis l’accent sur sa promotion dans son plan quinquennal 2013-2018.
Notons enfin que cette cérémonie a été marquée aussi par la remise de diplôme de reconnaissance à trois personnalités du monde industriel malien. Il s’agit de M. Moussa Diakité, ancien modérateur de la concertation Etat-secteur privé, de M. Antoine N’Diaye, ancien ministre en charge de l’Industrie et de M. Tiénan Coulibaly, ancien ministre de l’Economie et des Finances et actuellement, ambassadeur du Mali aux Etats-Unis d’Amérique.
Dieudonné Tembely
Opportunistes
Toutes les entreprises qui veulent s’installer au Mali doit payer ses impôt et taxe, aussi il ne faut pas envahir le Mali avec les entreprises étranger et toutes entreprise étranger non membre de la zone CEDEAO doit avoir des autorisations et une carte de séjour d’un an renouvelable ce que nous les malienne sont victime de ça en Europe surtout en France. Nous les Malienne d’extérieur nous sommes victimes de système de carte de séjour, paiement de taxe et impôt trop élevé et nous demandons au gouvernement du Mali de faire de la même. Un homme sans dignité est un homme maudit donc nous les Africains nous ne sommes pas maudit, il faut que l’Afrique se réveille
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