La semaine dernière, l’hôtel « Radisson Blue » de Bamako a servi de cadre à la cérémonie de lancement de la Convention d’Indemnisation Rapide des Assurances (CIRA). Ladite cérémonie était présidée par le Ministre Délégué en charge du Budget M. Marimpa Samoura, en présence de M. Marcus Koffi Laban, président du comité des compagnies d’assurances du Mali et des directeurs généraux des compagnies d’assurances signataires de la convention.
En effet, la présente convention qui vient de voir le jour a pour but de permettre une meilleure amélioration du taux d’encaissement des primes et un règlement rapide des cas de sinistres. L’accélération de la cadence de règlement des sinistres est le point focal de la convention IRA qui porte précisément sur l’indemnisation rapide des assurés dans la branche automobile. C’est ainsi que dira Marcus Koffi LABAN que : « L’adhésion à la convention est obligatoire pour toutes les compagnies d’assurances pratiquant la branche automobile. Elle est matérialisée par la constitution d’une caution bancaire de 15 millions de FCFA. La convention s’applique à tous les véhicules terrestres à moteur et à leurs remorques ou semi-remorques. La convention s’applique au règlement des dommages matériels résultant de la collision entre deux véhicules, même si ces accidents ont entrainé des lésions corporelles. Elle ne s’applique que sur les sinistres survenus sur le territoire malien. La garantie c’est qu’à la réception des pièces justificatives de la réclamation de l’assureur du civilement responsable adverse, l’assureur mis en cause doit, dans un délai de maximum de 30 jours, se prononcer sur la validité du contrat. Il doit aussi se prononcer sur la responsabilité de son assuré et indiquer toutes les exceptions dont il entend se prévaloir. Faute de réponse dans le délai imparti ou de justificatif accompagnant le déni de garantie, l’assureur du civilement responsable mis en cause est déchu de toute possibilité de contestation.
Cependant, un point de presse a été tenu à la fin de cette cérémonie pour mieux éclairer la lanterne des journalistes sur les opportunités dont rêve la présente convention.
Diakalia M Dembélé