Ce fleuron répond aux ambitions, préoccupations et missions de l’État», dixit ATT
La date du 21 Avril 2011 est désormais inscrite en lettre capitale dans les annales du Gasélia industriel group. En effet, ce jour là, le président de la République a inauguré le complexe industriel Gaselia situé à N’Gabacoro Droit (Moribabougou). La cérémonie a regroupé des ministres, députés, gouverneurs, maires, président du Grimas Madiou Simpara ainsi que de nombreux invités de marque.
Porté sur les fonts baptismaux en 2008, Gasélia industriel group remplace désormais le Groupe Industriel Madiou Simpara (GRIMAS) pour donner plus de visibilité aux produits du groupe en Afrique. Il est composé de quatre filiales. Il s’agit de l’unité Hamaya Plast spécialisée dans la production d’articles en plastiques (préformes et bouchons), de Santigila Gaz qui fait la production du gaz, de la Nouvelle Brasserie Bamakoise (NBB) leader en matière de la production de boissons gazeuses au Mali ainsi que de l’industrie des eaux et jus d’Afrique.
La cérémonie de lancement a donné l’occasion de présenter la nouvelle identité de Gasélia industriel group. Il s’agit aussi d’expliquer les processus de fabrication de ses produits. Avec un chiffre d’affaires de 7 milliards de FCFA, Gasélia industriel group se veut une entreprise citoyenne. Il a déboursé 600 millions de CFA pour la création d’une station d’épuration d’eaux usées en vue de préserver les sources de la nappe phréatique.
Il a créé des fontaines d’eau potable pour les populations de N’Gabacoro Droit qui lui ont offert l’hospitalité. Le fait marquant est que 80% de l’effectif de Gasélia industriel group réside dans la Commune de Moribabougou. Le groupe a créé 300 emplois directs et 1000 indirects. Pour l’horizon 2011-2013, il envisage d’investir 2 milliards de FCFA.
La cérémonie a été marquée par les interventions du maire de N’Gabacoro Malick Kéita, du directeur général de Grimas Boubacar Pona, de Mohamed Simpara et du ministre de l’industrie, des investissements et du commerce. Après ces allocutions, le président ATT a procédé à l’inauguration des quatre filiales. Le président ATT a terminé la visite en lâchant ces mots : «j’ai vu une très grande société de Madiou qui participe à la création de richesse dans notre pays…Je félicite Madiou, il n’est pas seul. Il a des collaborateurs à tous les niveaux, je leur dis bravo. Je suis fier pour notre pays…J’ai été impressionné par les maliennes qui après leurs études à l’extérieur, vont tourner l’usine. L’usine est typiquement malienne. On ne peut pas voir un fleuron de ce genre et ne pas engager l’État à le soutenir et à l’aider. Ce fleuron répond aux ambitions, préoccupations et missions de l’État».
À noter que la cérémonie qui était animée par l’artiste Hadja Soumano a drainé du monde.
Ahmadou Maïga
Jacques Bombal président de la société Monarch Beverages :
«Je pense que les procédures de traitement d’eau et de contrôle qualité sont bonnes»
À la fin de la cérémonie d’inauguration, notre équipe de reportage a pu s’entretenir avec M. Jacques Bombal Président de la société Monarch Beverages qui a voulu sceller son destin au désormais ancien groupe Madiou Simpara. Dans les colonnes qui suivent, le premier responsable de Monarch Beverages nous parle de sa joie d’être un partenaire de NBB, de la ténacité de la société de Madiou Simpara et du sérieux du contrôle de qualité qui caractérise la société Monarch Beverages entre autres.
Le Guido : Vous venez de participer à l’inauguration du Gasélia industriel group. Quel sentiment vous-anime ?
Jaques Bombal : Je pense que, Madiou Simpara peut-être fier de ce qu’il a fait. Nous nous sommes fiers d’être le partenaire de NBB et du groupe Grimas, de pouvoir développer avec ce groupe nos marques et nos produits. Je suis content d’avoir choisi ce partenaire depuis presque une dizaine d’années. Depuis sa création, nous l’accompagnons, je pense que c’est un bon exemple de coopération internationale.
Vous-êtes content du partenariat avec le groupe Grimas ?
On est extrêmement content, certainement lié d’une part à l’expertise, à la ténacité et à l’innovation du groupe. C’est aussi lié aux relations personnelles que j’ai avec Madiou Simpara et Boubacar Pona. La société que je préside, j’en suis l’actionnaire principal. Nous sommes présents dans plus de 60 pays du monde, essentiellement les pays émergeants. Notre philosophie c’est toujours d’associer notre société à des groupes familiaux. Et d’avoir des relations personnelles qui sont un peu différentes de celles qu’on peut avoir avec des groupes multinationaux qui sont, en général, impersonnels et très loin de ces relations humaines.
Un certain moment, la presse malienne s’est attaquée à la qualité de vos produits. Que répondez-vous à cela ?
Je ne suis pas les détails des activités de NBB. Je dis qu’on est dans plus de 60 pays. Je me rappelle, mon service marketing m’a envoyé des copies d’articles. Je pense que Boubacar a répondu. Ici, nous avons des procédures de contrôle qualité sur des produits. C’est un produit qui vient des États-Unis il est expertisé, à la fois, par l’usine de production et par une société qui garantit la livraison. Donc, un double contrôle. Nous avons le double des analyses de laboratoires, nous faisons des contrôles à l’aveugle. Dans la qualité d’un produit, il n’y a pas que le concentré, il y a aussi la qualité du sucre, de l’eau…Chaque fois que je contrôle, je trouve le produit bon. De toutes les façons, les boissons gazeuses ne sont pas des produits dangereux. Tout au plus, on doit faire attention à la consommation du sucre. Pour ne pas avoir d’obésité, je crois que ce n’est pas un problème majeur du Mali. Par contre, pour le reste, je pense que les procédures de traitement d’eau et de contrôle qualité sont bonnes. Elles s’améliorent tous les jours. Je ne crois pas que le consommateur a, à craindre, de quoi que ce soit de ce produit. Bien au contraire !
En termes de perspectives, que comptez-vous faire avec le groupe ?
On va probablement lancer de nouveaux produits comme dans les autres pays du monde. En s’orientant plus en plus sur des produits visant la santé et les besoins fonctionnels. Si le groupe se développe dans la sous région, ce qui est possible, nous l’accompagnerons.