La première session 2024 du comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractive s’est tenue, le vendredi 5 janvier, au ministère des Mines sous la présidence du Chef du cabinet de ce département, Ibrahim Kébé.
La session a regroupé au département des mines l’ensemble des parties prenantes du comité de Pilotage de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractive (ITIE). Les représentants de l’Etat en passant par la société civile jusqu’aux cadres des industries extractives qui opèrent au Mali. Au cœur de la session, l’examen et la validation du périmètre de cadre des rapports ITIE 2022 et 2023 et le plan de travail de l’année 2024.
Pour le chef de cabinet du ministre des Mines, l’examen de ces rapports intervient au moment où le gouvernement a procédé à l’adoption du code minier et de la loi sur le contenu, ouvrant la voie à l’énorme opportunité de développement endogène et à d’importantes ressources budgétaires. Partant de cette vision, selon Ibrahim Kébé, le gouvernement reste pleinement engagé dans la poursuite de la mise en œuvre de l’ITIE. Ce, en vue de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans les industries extractives.
A travers l’ITIE, le Chef de cabinet du ministère des mines a indiqué que secteur des mines doit être un moteur de croissance et de développement du pays afin de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vies, des populations maliennes. Il faut noter que ces certaines dispositions du nouveau code minier de 2023 exigent au détenteur ou postulant du titre minier de respecter et les règles de l’ITIE. « Ces normes ITIE sont un parfait indicateur de l’engagement de l’ensemble des acteurs à œuvres pour un secteur minier dense et respectueux des principes de gouvernance vertueuse, en cohérence avec la volonté de lutte contre la corruption des autorités de transitions », a indiqué le chef de cabinet. Lequel a exhorté toutes les parties prenantes à collaborer pour promouvoir la compréhension de la gestion des ressources naturelles, le renforcement de la gouvernance et de la rédévabilité publique des entreprises, enfin de fournir les données nécessaires à l’élaboration des politiques publiques et le dialogue multipartite dans le secteur extractif.
Pour rappel, le conseil d’administration ITIE international a posé des exigences qui s’appliqueront à tous ses démembrements des industries extractives. Il s’agit de l’engagement du gouvernement, de la société civile, l’octroi et la gestion de licences ainsi que la divulgation des contrats dans la transparence totale.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb .net