À l’issue d’un conseil de Cabinet tenu le jeudi 10 mars passé, le gouvernement de la transition a annoncé la relance de la COMATEX et le règlement de la situation des ex-travailleurs.
L’information a été donnée par une source proche de la primature qui rassure que le budget pour ce programme est déjà un acquis.
Après plus de deux ans que les machines ne tournent plus, l’espoir renaît peu à peu chez les Ségoviens.
En effet, en visite à Ségou en novembre 2021, le chef du gouvernement de Transition, après avoir expliqué aux travailleurs que le centre de gravité d’un pays est son peuple, a annoncé la décision de son gouvernement de mobiliser 600 millions pour éponger la première tranche des arriérés de salaire des travailleurs du géant textile.
La somme en question, a-t-il fait savoir, était bloquée dans un compte bancaire par le ministre depuis un mois auparavant.
Le gouvernement, afin d’éviter que l’argent en question ne rate sa destination, devait le virer dans les comptes bancaires respectifs de chaque bénéficiaire, avait expliqué Choguel, en rassurant les travailleurs de la relance très prochaine de la COMATEX S.A.
Selon notre source, cette promesse est déjà un acquis depuis le 10 mars dernier à l’issue de ce conseil de cabinet dont la principale conclusion a été l’exécution imminente de relance de la COMATEX et le paiement des travailleurs.
«Ce qui reste à faire, c’est l’organisation des travailleurs eux-mêmes. Parce que l’État veut verser dans les comptes individuels de chaque travailleur, non via un avocat. C’est pour éviter des brouilles après », a-t-il confirmé. Conformément à l’engagement pris par le PM, il y a quelques mois ; le processus n’entendait que les formalités administratives des compressés, notamment, la liste de tous les travailleurs de la COMATEX, et la création d’un numéro de banque.
En tout état de cause, cette décision des plus hautes autorités de la transition va être une bouée de sauvetage pour des centaines de chefs de famille, qui ne savent plus à quel saint se vouer depuis la fermeture de l’usine.
PAR CHRISTELLE KONE