En principe, le premier sac de ciment de
La progression de la consommation du ciment en Afrique de l’Ouest est de l’ordre de 12% l’an. Une moyenne constatée entre 2000 et 2005. L’industrie du ciment est un secteur porteur et plein d’avenir, surtout dans les pays qui disposent de réserves accessibles importantes de gisement de calcaire. Sa valeur ajoutée et son impact socio-économique sont incontestables.
En dehors du Mali, dont le marché aiguise l’appétit des investisseurs, tous les autres pays de l’UEMOA disposent soit d’unités intégrées (extraction et broyage), soit d’unités de broyages simples.
Le Mali consomme environ entre 1 million à 1,2 million de tonnes de ciment par an, pour un coût approximatif de 100 milliards de FCFA. Ses importations proviennent principalement de
Le Sénégal est le pays qui produit plus que son besoin annuel. Les deux cimenteries qui sont opérationnelles projettent de porter à l’horizon 2011, leur capacité de production à 5.500.000 tonnes de ciment. Le groupe nigérian Dangote, s’intéresse aussi au marché sénégalais.
Dans une analyse récente,
Parmi les autres groupes étrangers récemment installés dans la sous région ouest africaine, il y a Holcim/Cibema (Suisse-Espagne), Dangote Cement (Nigeria et bientôt au Sénégal), le Groupe Vicat (France), Scancem/Heidelberg (Norvège/Allemagne), Amida (France), Lafarge (France), Stucky (Suisse), CBMC (Chine), MCM/Africa (Russie). Tout ces gens voudraient diversifier leur marché et sont prêts à tout pour faire échouer le projet malien.
Dans la convention d’établissement signée, le 23 décembre 2009, entre le gouvernement et WACEM-SA, il ressort que la production sera de 800 000 tonnes la première année, 900 000 tonnes la deuxième année et 1 million tonnes à partir de la troisième année. Cette capacité sera portée à 1,2 million tonnes en fonction des résultats d’exploitation du dépôt de calcaire. L’investissement total prévu est de 66 milliards de FCFA. Selon les projections financières plausibles, le prix de vente carreau usine est de 80 000 FCFA par tonne à partir de Dio, contre un prix à l’importation variant actuellement entre 125 000 et 140 000 FCFA la tonne. Le projet créera 250 emplois directs et environ 1000 emplois locaux indirects. A la date d’aujourd’hui, plus de vingt cinq entreprises, dont cinq entreprises togolaises utilisant plus de 600 ouvriers, opèrent à Astro et à Dio, en vue de parachever les travaux de construction de l’usine d’Astro et du centre de broyage de Dio.
OPTION
Le 28 mai, l’Assemblée nationale a voté une loi autorisant le gouvernement à devenir actionnaire minoritaire de la nouvelle cimenterie, selon le compte rendu officiel.