L’arrivée de l’usine de la société de ciment «Gaia Equity» au Mali, contribuera à lutter contre le chômage, réduire le prix du ciment de manière sensible dans notre pays, la dépendance du pays des importations du ciment, ouvrir la voie aux investissements internationaux au Mali. Bref, donner un coup d’accélérateur au développement du pays.
Selon les statistiques du FMI, la population malienne va croitre à un taux de plus de 5% par an au cours de prochaines années. Son produit intérieur brut (Pib) va croitre à un rythme similaire et la consommation de ciment a augmenté de 9% à 10% au cours de la dernière décennie. La demande actuelle en ciment est évaluée à 3 millions de tonnes par an. C’est dire que la grande majorité de ce ciment est importée. D’où la nécessité pour le pays d’avoir d’autres sociétés de production de ciment pour subvenir à la demande forte des populations. Dans ce cadre, la société «Gaia Equity» a été autorisée d’exploiter du ciment à Guinbané (région de Kayes) par le gouvernement malien, après signature de l’accord de convention entre les deux parties pour la mise en place de la première usine de ciment entièrement intégrée en République du Mali le 16 septembre dernier.
Pour informer l’opinion nationale de l’arrivée de cette usine qui contribuera à lutter contre le chômage, à réduire le prix du ciment de manière sensible dans notre pays, réduire la dépendance du pays des importations du ciment, ouvrir la voie aux investissements internationaux au Mali, ou donner un coup d’accélérateur au développement, le co-directeur de «Gaia Equity», Tarek Kadada, en compagnie de l’Ambassadeur de la Palestine au Mali, Abdal Karim Ewaida, a animé un point de presse le 20 octobre 2016, à Azalai Hôtel Salam de Bamako.
La construction de la première usine de ciment entièrement intégrée en République du Mali, notamment à Guinbané, dit Tarek Kadada, propose de mettre en œuvre le projet de ciment intégrée Greenfield d’une capacité de 1,50 millions de tonnes par an. Ce sera avec le partenariat de Captive Power Plant (Cpp). Le coût total du projet est estimé à 337 millions de dollars entièrement acquis. L’Usine sera construite durant trois ans. «Un village sera construit à cet effet pour accueillir jusqu’à 1 200 personnes engagées dans la construction et 450 autres personnes dans l’exploitation de l’usine. Un centre de formation spécial sera mis en place pour former des travailleurs maliens et transférer la grande majorité des tâches aux employés locaux. Et après trois ans, à la 4ème année d’exploitation, la production et l’exploitation seront transférées aux Maliens. Le village construit accueillera aussi 700 employés non permanents. L’économie malienne bénéficiera grandement de cette création d’emplois non permanents. On estime à 20 000 les emplois non permanents qui seront créés dans tous les secteurs industriels, y compris le transport, la transformation des matières premières, les activités minières, les ventes et la commercialisation, les services, les activités d’importation et d’exploitation et les finances», souligne Tarek Kadada.
Avec cette usine, conclut le co-directeur, on veut donner espoir au peuple malien. «A la fin des travaux de construction, la société donnera la tonne à 70 000 FCFA», affirme le codirecteur. Rappelons que «Gaia Equity» est une société qui finance des services entiers de l’industrie du ciment et de l’organisation opérationnelle. «Gaia Equity» est présente au Royaume d’Arabie Saoudite, au Royaume Uni, aux Etats Unis, et à Hong Kong, en Jordanie, en Irak. C’est en 2014, que la société a décidé de s’intéresser à l’Afrique de l’Ouest où la matière première du ciment est de qualité.
Hadama B. Fofana