Centre de broyage de ciment de Dio-Gare : L’usine fin prête pour le «Made in Mali»

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C’est désormais une réalité. Le Mali dispose de la capacité technique et technologique pour produire du ciment à Dio-Gare. Pour sa première visite de terrain après sa nomination dans le gouvernement Cheick Modibo Diarra, le ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, Me Ahmadou Touré, a donné le premier clic de la production du ciment local, le vendredi 8 juin 2012 dans cette unité de broyage située à 45 kilomètres de la capitale.
Le Centre de Broyage de ciment de Dio-Gare est l’une des unités de cimenterie intégrée de la Société DIAMOND CEMENT MALI SA (DCM SA). DIAMOND CEMENT MALI SA (DCM SA). Celle-ci est aussi l’une des plus grandes entreprises du Mali, avec un capital social de 22 000 000 000 de FCFA, réparti entre le Gouvernement du Mali, les secteurs public et privé du Mali et les promoteurs indiens du groupe DCM, une filiale de WEST AFRICAN CEMENT SA (WACEM SA) multinationale basée au Togo et présente dans divers autres Etats de l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Burkina Faso, Ethiopie, Niger, Guinée, Madagascar, etc.).
Le Projet de la Société Diamond Cement Mali est une cimenterie Intégrée, avec clinkérisation et broyage de ciment, dont une partie à Astro, dans le village de Gangotérie, Cercle de Bafoulabé, Région de Kayes et l’autre partie à l’unité de broyage de Dio-Gare, dans le Cercle de Kati, Région de Koulikoro. Les deux unités de broyage ont une capacité de production de 1 000 000 de tonnes de ciment par an. Au cours de la visite du ministre Touré, les populations de Dio-Gare lui ont, par la voix, du maire Daouda Kané, soumis un certain nombre de doléances, relatives à l’électrification de la commune, à la lutte contre la pauvreté et, surtout, au récurrent sujet de l’emploi des jeunes. Quant aux responsables de  DIAMOND CEMENT MALI SA, ils ont affirmé au ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, la volonté de leur société d’accompagner le Mali dans le sens du développement. Ils ont aussi sollicité de ce dernier un appui conseil de la part des autorités maliennes.
Très enthousiaste de la réalisation de la fin des travaux de cette usine, le ministre Touré a tenu à encourager la partie indienne et prodigué de sages conseils à la population de Dio-Gare: «il n’y a que de la fierté à avoir aujourd’hui. Surtout dans des conditions aussi difficiles, il n’y a rien d’autre à dire. Il suffit d’être content. Quand nous avons vu certains investisseurs détaler au premier coup de semonce lié à la situation que nous connaissons, et que, par contre, nous en voyons d’autres qui sont en train de renforcer leur position au Mali, nous avons vraiment de quoi être confiants en l’avenir. Ce début de transition nous prouve que les partenaires, indiens particulièrement, ont décidé de rester au Mali. C’est un choix qui nous honore. C’est un choix que nous avons l’obligation de préserver.
Nous devons tout faire pour que ces partenaires soient en sécurité chez nous, pour qu’ils continuent à investir, à croire en notre pays et à dire que, malgré les difficultés du moment, le Mali est un grand pays, un pays stable dans l’histoire et dans le temps. Les soubresauts ne doivent pas nous faire oublier qu’il est nécessaire de créer et de maintenir les conditions d’un investissement durable et profitable pour nos populations. Je demande à la jeunesse de Dio de se mettre au travail, de ne pas perdre son temps dans des grèves. Les revendications ont, certes, leur sens, mais ce n’est pas le moment de faire des revendications qui ne sont pas réalistes. Le Mali à plus que jamais besoin de se remettre au travail. Faisons en sorte que les partenaires qui ont décidé de placer leur confiance en nous puissent rester», a dit le ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, avant de laisser entendre qu’il se ferait un devoir de transmettre aux plus hautes autorités les sollicitations des populations.
Me Ahmadou Touré a aussi précisé qu’en raison du retard accusé dans l’installation de certains équipements, de matériaux importants et aussi de la centrale thermique propre au site, la réalisation de l’usine de clinkérisation ne sera achevée qu’en juillet 2012. Il faut souligner que cette visite du ministre Touré a enregistré la présence d’une importante délégation d’autorités politiques et administratives de la Région de Koulikoro, conduite par le Préfet de la ville.
Yaya Samaké
Envoyé spécial

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9 COMMENTAIRES

  1. C’est une bonne nouvelle.Si en 2014 une autre cimenterie est prevue à Nioro,on peut dire que finalement le Mali commencera à devenir independant.Il est temps que nos ingenieurs se manifestent dans tous les domaines,que les autorités exigent de plus en plus les transferts de technologies dans les domaines comme l’electro-mecanique.Il faut que nous produisions avec nos mains toute sorte de moteur (à carburant,electrique,les pompes,les alternateurs,…).Laissons la plitique.C’est avant tout la bonne volonté et le courage qu’il faut avant de parler des gros moyens necessaires à la realisation des unités .Ainsi le Mali surprendra tout le monde.Generalement on sort renforcer des grandes crises,esperons que ça soit notre cas.Si Dieu le permet.

  2. Quand certaine entreprise détale d’autre sont la avec nous ……….. ca c’est le ministre d’une république qui le dit, et il n’y a personne pour le corrige. Pauvre Mali que devient-tu ?

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