Cet exercice visait à examiner, échanger et discuter autour de ce qu’ont été les axes forts de l’industrie extractive en 2012. Une stratégie qui s’inscrit dans la droite ligne de cette exigence qui stipule que le Rapport Itie, produit par l’administrateur indépendant, se doit être mieux communiqué en vue de susciter un débat citoyen sur la manière dont l’industrie extractive est gérée.
En effet, cinq thèmes étaient aux menus des travaux. Il s’agissait notamment : de l’Augmentation des revenus Itie ; Ecarts de réconciliation ; Forces et faiblesses du rapport ; Recommandations et processus de mise en œuvre ; Contribution au développement communautaire. A l’issue des travaux, les participants ont adopté plusieurs résolutions. Selon eux, malgré l’augmentation des revenus, moins de 1 % de ces revenus revient aux collectivités locales. Pour les écarts de réconciliation, ils recommandent: Une plus grande synergie entre les services d’assiettes et de recouvrement ; que la réconciliation ne prenne en compte que les données des services techniques de l’Etat certifiées par la section des comptes ; la réconciliation se porte sur les productions (l’information sur le brut, sur le raffiné et l’information sur tous les métaux dérivés. Parlant des forces et faiblesses du rapport, ils recommandent à la DGE d’engager une mission d’audit du système de contrôle interne afin de déceler les défaillances et de prendre les mesures nécessaires. A cela s’ajoute la non certification des déclarations des régies financières par la section des comptes de la Cour suprême ; une rencontre entre les Administrations pour trouver une solution à la certification des comptes et la production du rapport 2012, sa mise à la disposition du grand public qui lui permettra de connaitre davantage l’apport que le secteur minier apporte à l’Economie Nationale en terme de richesse, de création d’emploi.
Ibrahim M.GUEYE