Arrêt de l’exploitation de l’uranium à Faléa :ATT a-t-il tenu sa parole?

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Lors de l’audience qu’il a accordée à la délégation du groupe Europe écologie, le mardi 29 mars 2011, le locataire de Koulouba (ATT) avait promu d’arrêter les travaux d’exploration de la société Delta Exploration à Faléa. Pour cause, les travaux ont commencé sans que la population ne soit informée des dangers que représente cette substance.

Cette délégation était conduite par Eva Joly présidente de la Commission développement du parlement européen et probable candidate à l’élection présidentielle française de 2012. la délégation comprenait également Michèle Rivasi vice présidente de la Commission sociale et environnement de l’ACP-UE et présidente de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (CRIIRAD) de Valence, Bruno Chaseyrou et Christian Courbou experts de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (CRIIRAD) de valence (France).
En effet, Faléa est situé dans le cercle de Kéniéba. Ses 17 000 habitants sont repartis sur 400 km2 pour 21 villages et hameaux. La zone est très riche en ressources minières. La quantité de la bauxite est estimée à 439 millions de tonnes et celle de l’uranium à 5000 tonnes.

Selon Mamy Camara, Secrétaire aux relations extérieures de l’Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa (ARACF), avec l’autorisation de l’Etat, la société canadienne Rock Gate Capital a commencé l’exploration d’uranium à Faléa en vue de l’exploiter. Pour le spécialiste de la CRIIRAD Bruno Chaseyrou, l’uranium est un métal radioactif qui accompagne automatiquement 13 autres substances radioactives. Il est très dangereux pour l’organisme, et peut à tout moment, créer des lésions sur le corps. Ce qui peut aboutir à des cancers.
Le plus déplorable est que l’administration minière, le service de l’environnement chargé du suivi environnemental des projets industriels, l’Agence nationale de radio protection et les services de la santé n’ont daigné envoyer une équipe sur le terrain, depuis le début des explorations et prospection en 2006-2007. Les responsables de ces services sont cloitrés dans les bureaux, la vie des populations de Faléa ne leur dit rien. Bien informé de la situation, aucun de ces services compétents n’est venu sur le terrain pour contrôler ou constater les activités de ces sociétés minières. Les populations sont laissées à elles mêmes. Elles n’ont reçu personne pour échanger sur quoi que ce soit.
La société Rock Gate qualifiée arrogante par la délégation du groupe Europe écologie, n’a mis en place aucun dispositif pour assurer la sécurité de la population de Faléa. Les champs sont envahis par des opérations de forages de 100 à 300 mètres. La problématique d’approvisionnement en eau potable se pose. Car, les opérations d’exploration se répercutent sur le réseau hydrographique. Conséquence : les animaux commencent à mourir.

La phase de prospection présente des risques. Le travail exécuté par la Cogema qui a ouvert le chantier et celui de Rock Gate qui l’explore aujourd’hui ont créé plus de 70 Km de longueur de forage de sondage à Faléa. Chaque sondage a une profondeur de 100, 200, voire 300 mètres. Rock Gate n’a pu fournir aucune précision scientifique sur la radioactivité ou la pollution. Idem, pour Rock Gate qui n’a pas fait d’étude hydrogéologique. Elle ne sait pas localiser les nappes phréatiques et ignore la profondeur de celles-ci. Comment peut-elle analyser les conséquences des centaines de forages effectués, si, elle ne connait la circulation des eaux souterraines.
Pour Eva Joly, le Fonds monétaire exerce une pression sur les autorités Maliennes pour qu’elles explorent ses ressources naturelles. Objectif : permettre à notre pays de payer ses dettes. «Je pense qu’il ne faut pas sacrifier la santé de la population pour pouvoir honorer des dettes qui ne sont pas utiles à cette population qui n’ont pas servi la population», a-t-elle laissé entendre.
Avec ATT, la délégation du groupe Europe écologie pense avoir une oreille attentive. Le Président qui ne serait jamais informé, a dit qu’il n’y aura pas une mine d’exploitation à Faléa. Il se serait même plaint de ses conseillers, affirmant qu’il n’a pas été informé personnellement de ce projet de mine d’uranium à Faléa. ATT aurait aussi dit ceci à ses interlocuteurs du groupe Europe écologie : «vu les problèmes liés à l’uranium, à son impact sur la santé et sur l’eau, je préfère développer l’agriculture avec les infrastructures pour nourrir le Mali». En conclusion, ATT serait prêt à annuler le contrat avec la société RocK Gate si l’État et les populations de Faléa ne sont pas d’accord avec les conclusions des études d’impact environnemental qui doivent être connues en juin 2011.
Selon Eva Joly, rien n’est sûr concernant la rentabilité de l’uranium à cause de la fluctuation du prix déterminé par le marché mondial. D’ailleurs, avec les catastrophes naturelles au Japon, le prix a chuté de 30%. C’est possible qu’elle ne soit pas rentable pour que le trésor Malien en profite. «C’est un comble d’exposer la santé des populations et de garder des déchets pour des miettes», a-t-elle dit en substance.

À souligner que la délégation du groupe Europe écologie a séjourné au Mali du 25 au 29 mars 2011. Elle s’est rendue à Faléa avant d’avoir des entretiens avec les autorités Maliennes notamment le président de la République, les nouveaux et anciens ministres de l’environnement et des mines, la société civile, l’ambassade de Franceà Bamako, la délégation européenne et la société Rock Gate. Après ces visites, la délégation, en compagnie de Mamy Camara Secrétaire aux relations extérieures de l’Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa (ARACF) et de l’altermondialiste Aminata Dramane Ouattara ont échangé avec la presse. C’était le mardi 29 mars 2011 au centre Amadou Hampâté Bah à Missira.

Enfin, il faut souligner que les membres de la délégation du groupe Europe écologie qui a séjourné au Mali ont adhéré à l’ARACF tout comme Aminata Dramane Traoré.
À suivre…
A.M

PROFESSEUR MAMY CAMARA
Est-il le sauveur de Faléa?

Grâce en partie, à Mamy Camara, Faléa est connu de tous. Bâti sur une superficie de 400 km2 avec 21 villages, Faléa est situé dans le cercle de Kéniéba. Il compte 17 000 âmes. La zone est marginalisée à cause de sa population extrêmement pauvre. Depuis 50 ans, aucune action significative publique de développement n’a été entreprise à Faléa. Pas d’infrastructures sanitaires, éducatives et communicatives.
La première école de Faléa a été créée en 1945 avec 3 classes pour avoir le premier cycle complet en 2008. L’État n’a pratiquement rien fait à Faléa. Mieux, il veut que les habitants de cette localité ramassent les pots qu’ils n’ont pas cassés, à travers les maladies qui seront causées par l’exploration de la mine d’uranium. On le sait par expérience, l’argent issu de l’exploitation servira à payer une petite partie des dettes du Mali ou à entretenir une minorité de personnes. Curieusement depuis 50 ans Faléa n’a bénéficié d’aucune dette du pays. Quel est ce type de partage des ressources de l’État.

Pour parer à cette situation, Mamy Camara et les autres se sont mobilisés pour sauver Faléa. Ce sociologue, prof d’université, syndicaliste engagé et chercheur est une chance pour le Mali. M. Camara est un homme modeste. Il a animé des structures clandestines de résistance démocratique. Dirigeant du mouvement démocratique qui a renversé le régime de Moussa Traoré en 1991, il est cofondateur de Jamana, du CNID association et du CNID parti, du mouvement Sadi et du parti Sadi, de Radio Kayira etc. Il a mené des études au niveau de l’UNICEF, du PNUD et de la FAO. Il a dirigé le programme de restructuration du marché céréalier (PRMC) créé par la coopération canadienne pour réguler ce volet au Mali.

Mamy Camara a été invité aux Journées d’Été du Mouvement Europe Écologie à Nantes (France) en 2010, au cours de laquelle il a présenté la situation de Faléa. Il a été aussi invité à Bruxelles au Parlement européen où il a eu des oreilles sensibles aux problèmes de Faléa. C’est pourquoi, aujourd’hui, il y a une grande mobilisation autour de Faléa pour dire non à la société Rock Gate.

«Mamy Camara est le symbole de ce peuple Malien qui reste vigilant et qui n’hésite pas aller chercher des alliés pour venir défendre cette terre», a dit l’altermondialiste Aminata Dramane Traoré. «Nous n’avons que le Mali qui est en train d’être pillé et pollué au nom de l’idéal de société qui est panne. Il suffit de regarder le Japon», a indiqué Aminata Dramane Traoré. «Ce système n’a pas besoin des Africains mais de l’Afrique et de ses richesses», a-t-elle conclu citant Samir.
A.M

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Sur invitation de l’ARACF (Association des Ressortissants et Amis de la Commune de Faléa), une délégation du Groupe des députés Verts-ALE du Parlement européen a séjourné au Mali du 25 au 29 mars 2011. Conduite par Mme Eva Jolly, député européen, Présidente de la Commission Développement du Parlement européen et composée de Mme Michèle Rivasi, député européen, Vice-présidente de la Commission Environnement du Parlement Européen, Mme Coralie Guillot, Mme Catherine Dejour, assistantes parlementaires, elle s’est rendue dans la Commune Rurale de Faléa (Cercle de Kénieba) le 26 mars 2011 puis à Bamako du 27 au 29 mars 2011.
La Délégation a été précédée sur le terrain à Faléa par une mission scientifique du laboratoire indépendant de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité) basé à Valence (France) financée par le Groupe des députés verts-ALE au Parlement Européen. Cette mission scientifique réalisée par Christian Courbon en collaboration avec Bruno Chareyron, ingénieur de Physique nucléaire, responsable du laboratoire, avait pour objectif d’aider l’ARACF à finaliser l’étude du Point Zéro radiologique et à prélever des échantillons de terre, de boue et sur la chaîne alimentaire, aux fins d’analyse en vue d’évaluer les impacts environnementaux des activités de prospection de la société minière Rockgate.

Sur place, la délégation a rencontré le Maire et le Conseil communal, les représentants de l’ensemble des 21 villages de la commune, les autorités traditionnelles, la coordination des associations de femmes, l’organisation des jeunes, les enseignants et le personnel de santé, puis elle a effectué une visite de terrain pour s’enquérir des préoccupations et des conditions de vie des populations locales.

A Bamako, Mme Eva Joly et ses collègues ont eu des rencontres avec les différents acteurs de la société civile du Mali, les plus hautes autorités maliennes, notamment le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Pr Tiémoko Sangaré, le ministre des Mines Mr Abou-Bakar Traoré, et le Président de la République du Mali, son Excellence Amadou Toumani Touré.
La sollicitation par l’ARACF des Eurodéputés Verts-ALE se situe dans la suite logique des initiatives conduites depuis deux ans par l’association. En effet, après avoir collecté des informations scientifiques sur l’uranium et la radioactivité liée à l’exploitation de ce minerai auprès d’institutions scientifiques et d’experts indépendants en Europe, et bénéficié, grâce à un financement de la Ville de Genève (Suisse), d’une formation au laboratoire de la CRIIRAD sur l’établissement d’un point zéro radiologique, nous avons demandé l’appui des services techniques maliens chargés du dossier. Nos premières démarches ont été menées auprès de ceux du Ministère de l’environnement dans le double objectif de :

– prendre connaissance des Termes de Référence (TDR) et de l’échéancier de l’étude d’impact environnemental et social prévue en la matière par la loi malienne afin de préparer la population à participer à sa réalisation et à l’examen critique du rapport qui sera soumis à consultation publique ;
– porter à la connaissance de la Direction Nationale de l’Assainissement du Contrôle des Pollutions et des Nuisances l’alerte lancée par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité) suite à la découverte par Rockgate d’une zone (Kaniya, façade Est du plateau de Faléa) à forte teneur de radioactivité presque à la surface du sol et à proximité des habitations et des sources d’eau.

L’AMARAP (Agence Malienne de Radioprotection) a eu une oreille très attentive à notre sollicitation et s’est engagée à nous appuyer dans notre action (information, conseils, formation et encadrement) et à se rendre sur le terrain pour contrôler les activités de Rock Gate, effectuer ses propres mesures et analyses afin d’informer la population de Faléa. Fort malheureusement, jusqu’à date, cette structure n’a pu disposer de ressources financières et de moyens logistiques pour réaliser ces tâches.

La Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM), contactée par nous, a fourni le tracé du permis accordé à Delta Corporation Inc mais a écarté l’éventualité de tout risque lié aux activités de prospection de l’uranium sur l’environnement et la santé des populations.

Ainsi, depuis le début de l’exploration et le démarrage de la prospection, soit depuis 2007, aucun service technique malien compétent ne s’est rendu à Faléa et la compagnie minière œuvre à sa guise, le plus souvent sans prendre aucune précaution vis-à-vis des habitants de Faléa et de leurs sources vitales (les eaux, les champs agricoles, les animaux, etc.).

La mission scientifique réalisée à Faléa par la CRIIRAD du 20 au 28 mars 2011 et la réunion d’information et de concertation du 30 mars 2011, à laquelle ont participé les différents services techniques maliens concernés (Direction Nationale de la Géologie et des Mines, Agence Malienne de Radioprotection, Direction Nationale des Eaux-et-Forêts etc.), l’ARACF et la compagnie minière Rockgate, ont permis d’établir :

que Rockgate a réalisé les opérations de forage et de carottage (prélèvements d’échantillons) sur un total de 70 km et à des profondeurs variant de 200 à 300 mètres sans avoir eu au préalable aucune idée précise du niveau de la nappe phréatique dans les différentes zones ;
que la société minière n’a effectué, jusqu’à date, aucun prélèvement ni analyse des eaux et des boues produites par les opérations de forage, ni de la composition chimique de l’amatex ; produit qu’elle utilise dans les opérations de forage et de carottage;

qu’elle ignore totalement l’hydrographie et l’hydrologie de la Commune Rurale de Faléa. Ses opérations de forage ne s’appuient sur aucun document technique malien ni sur des données et informations établies par elle-même sur l’hydraulique locale. De ce fait, les forages sont parfois effectués en amont des sources traditionnelles d’approvisionnement en eau des populations (puits, rivières, etc.) et sur des bassins versants du plateau de Faléa ;

que la société Rockgate, depuis le début des opérations en 2007, n’a jamais cessé d’afficher une attitude arrogante et méprisante à l’égard des populations locales, ignorant royalement leur existence et leurs activités et modes de vie ;

qu’en plus, le Chef de l’équipe terrain de la compagnie, Mr Yann, a donné, le 02 juin 2010, sur instruction de sa direction locale à Bamako, une fin de non recevoir à la proposition de l’ARACF de jouer un rôle d’intermédiaire et de facilitateur en raison de sa connaissance du terrain et du milieu humain ;

que l’étude d’impact environnemental menée par Golder Associate depuis avril 2010 et celle de I.P.R (spécialisé dans la radioprotection) actuellement en cours, sont conduites hors du processus réglementaire exigé par l’Etat malien qui prévoit son encadrement et sa validation par la Direction Nationale de l’Assainissement du Contrôle des Pollutions et des Nuisances ;

que force est de constater chez Rockgate une absence totale de pratique d’information et de concertation avec des services techniques maliens concernés par l’activité minière et, en principe, incontournables comme la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, la Direction Nationale des Eaux-et-Forêts et l’Agence Malienne de Radioprotection;
qu’il existe un manque de coordination entre les services techniques concernés.

Le Président de la République Amadou Toumani Touré quant à lui, lors de l’audience qu’il a accordée à la mission des eurodéputés Verts-ALE, a déclaré qu’il n’a pas été informé sur la situation réelle qui prévaut sur le terrain à Faléa et s’est engagé à arrêter les opérations de forage et de carottage. En plus, il a affirmé que si la population de Faléa ne veut pas de ce projet minier, le permis ne sera pas délivré à Rockgate et qu’il préférera développer le secteur agricole dans la Commune Rurale de Faléa.

La réunion d’information et de concertation du 30 mars 2011 a fait les recommandations suivantes ;
la réalisation d’une mission conjointe de terrain à Faléa composée des différents services techniques concernés par le dossier (la Direction Nationale de la Géologie et des Mines, l’Agence Malienne de Radioprotection, la Direction Nationale de l’Hydraulique, la Direction Nationale des Eaux-et-Forêts et la Direction Nationale de l’Agriculture) afin d’identifier les contraintes et de proposer des mesures ;

le dépôt du rapport de la mission au plus tard le 15 avril 2011.
Une visite conjointe des ministres de l’environnement et des mines dans la Commune Rurale de Faléa est également prévue avant la fin du mois d’avril 2011.

L’ARACF remercie très vivement le Groupe des députés Verts-ALE du Parlement européen et le laboratoire indépendant de la CRIIRAD pour l’appui inestimable qu’ils ont donné à l’association, aux services techniques maliens et aux autorités du Mali en faveur des populations de Faléa et de notre pays tout entier.

Elle exprime aussi sa profonde gratitude au Forum Civique Européen (section Suisse), aux Villes de Genève et de Zurich, à Mme Agnès Sinaï, journaliste indépendante, à la Revue Durable (Fribourg, Suisse), à Mme Arlette Senn-Borloz, juriste et anthropologue suisse, à l’Association Senankunya (Angers), à la Fondation Par Tous, au Comité la Ferthé, à l’Institut Ebena (Saint-Lambert la Potherie), à l’Association Falen -Echanges (Angers) et à l’Association Survie (section de Nantes), qui lui ont fourni des soutiens financiers, techniques et logistiques, ont contribué à susciter la solidarité autour de son action ou l’ont aidée dans sa réflexion pour construire son projet.
Enfin, l’ARACF remercie très sincèrement les organisations de la société civile malienne (le FORAM, le Conseil National de la Société Civile, l’ITIE, la CAD-Mali) pour leur mobilisation et leur soutien total à son action.

Nous saluons la décision prise par les autorités maliennes de faire enfin le déplacement sur le terrain dans la Commune Rurale de Faléa pour se rendre compte de la réalité afin d’y protéger les populations et l’environnement.

Notre association, le Conseil municipal et la population de la Commune Rurale de Faléa qui ont clairement et nettement exprimé devant la mission du Groupe des Verts-ALE leur refus d’adhérer à tout projet d’exploitation future de l’uranium de Faléa, parce que ses conséquences seront sans doute désastreuses et non maitrisables, comptent sur le Président de la République pour user de toute son autorité afin d’empêcher la délivrance par l’Etat malien du permis d’exploitation à la société Rockgate et à tout autre exploitant de ce minerai.
Bamako, le 03 avril 2011
Le Secrétaire à la Communication/ Nouhoum Kéita

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