L’activité extractive durant l’année 2013 a rapporté à environ 220 milliards de F CFA à l’Etat du Mali. C’est la principale information de l’atelier de dissémination de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) hier à l’hôtel Salam.
Pour partager avec un grand nombre de Maliens, l’Itie a fait la dissémination de son rapport de 2013 en présence des acteurs de la société civile, des sociétés extractives et l’administration. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le chef de cabinet du ministère des Mines, Mme Traoré Oumou Soumaré, en présence du secrétaire permanent de l’Itie, Boubacar Tienta.
L’objectif de cet atelier de dissémination est de faire profiter à tous les citoyens des pays riches en ressources naturelles leur exploitation. Un objectif qui ne serait atteint, selon M. Tienta, sans l’implication de tous les citoyens. A l’en croire, le rapport vise à informer les citoyens des questions liées à leurs ressources naturelles.
Il contient des informations sur toutes la chaîne de valeur des industries extractives telles que les données sur la production, les flux financiers générés par l’activité extractive au profit de l’Etat, les données macroéconomique du secteur, la participation de l’Etat, la contribution au développement communautaire…
La représentante de du ministre des Mine, a rappelé aux participants que l’adhésion du Mali à l’Itie s’explique par le souci de contribuer à réduire la pauvreté à travers la gestion efficiente du secteur extractif du pays et de faire profiter davantage les populations des ressources extractives. Elle a précisé que le rapport de l’Itie résume les informations sur la réconciliation des revenus fiscaux et non fiscaux provenant des industries extractives courant l’année 2013.
Il informe aussi sur les types de payement, les entreprises et les régies de l’Etat concernées par la déclaration, l’exhaustivité et la fiabilité des données, la contribution du secteur à l’économie nationale, au budget de l’Etat et à celui des collectivités et au développement communautaire, la répartition des payements par administration et par entreprise, les principaux écarts et les recommandations.
Elle a informé que les revenus perçus par le gouvernement du Mali au titre de l’activité extractive durant l’année 2013 s’élèvent à environ 220 milliards de F CFA. Selon le rapport, le secteur minier a représenté plus de 17 % des recettes courantes de l’Etat en 2013. La représentante du ministre des Mines a fait savoir que 14 % des emplois créés à la même année sont l’œuvre des sociétés minières et leurs sous-traitants. En 2013, a-t-elle précisé, le secteur minier a supporté 7 % du PIB.
Au terme des travaux de cette dissémination, des recommandations afin de mieux informer les populations sur la répartition des ressources extractives au Mali.
Youssouf Coulibaly