L’Agence Malienne de Normalisation et de Contrôle de la Qualité (AMANORM) a organisé la huitième Session de son Conseil le jeudi 25 février 2016 dans la salle de conférence du département du Commerce et de l’Industrie. Au terme de la session présidée par le Ministre Abdel Karim Konaté, quarante (40) normes nationales sur divers produits ont été homologuées. C’était en présence du Directeur Général de l’AMANORM, Yaya Niafo, des représentants de plusieurs départements ainsi que des services membres du Conseil.
Le système national de normalisation et de contrôle de qualité, selon la loi n°92-013/AN-RM du 17 septembre 1992, est constitué de trois organes à savoir le Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité, le Secrétariat et les Comités techniques de normalisation. A ce jour, le système a institué douze comités techniques de normalisation qui ont élaboré et fait homologuer 259 normes maliennes dont 3 règlements techniques. Les domaines couverts sont les céréales et dérivés, les fruits, légumes et oléagineux, la chimie et l’environnement, les textiles, les cuirs et peaux, le génie civil, les matériaux de construction, l’électrotechnique, les denrées alimentaires d’origine animale, l’éducation nationale, le transport, la santé et l’hygiène publique ; le biocarburant, l’hôtellerie et le tourisme.
Ainsi, dans le cadre de cette dynamique de mise en œuvre de la politique nationale en matière de normalisation et de promotion de la qualité, cette 8ème session du CNNCQ a examiné et adopté de 40 projets de normes nationales sur divers produits à savoir le fer à béton, le ciment, les fruits et légumes, les céréales, le thé, la qualité de l’air, les principes généraux de gestion des forêts. Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté, qui a présidé la session, a indiqué qu’on ne doit pas perdre de vue l’importance des normes dans l’élaboration des politiques et stratégies de développement : « La normalisation tout comme la qualité représentent aujourd’hui, deux outils stratégiques indispensables à la préservation de la santé, la protection de la vie, la protection des consommateurs et des intérêts collectifs, l’intégration de la production nationale et la valorisation des ressources naturelles du pays, la protection de l’environnement et l’élimination des entraves techniques aux échanges », a expliqué Abdel Karim Konaté. C’est pourquoi le Ministre Konaté a lancé un appel aux entreprises nationales privées et publiques à intégrer la dimension norme et qualité dans leurs activités quotidiennes, gage d’une amélioration continue des performances.
Le Directeur Général de l’AMANORM, Yaya Niafo pour sa part, a déclaré que sa structure reste mobilisée pour accompagner les entreprises nationales en matière de normalisation et de promotion de la qualité.
A retenir qu’une norme est tout ce qu’il faut pour tel ou tel produit pour le mettre au marché. La norme nationale est une exigence pour les produits ou entreprise pour prétendre à la certification internationale.
Daouda T. Konaté