Le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau des Entreprises Industrielles (BRMN) a ténu le jeudi 26 décembre dans ses locaux, la 11e session de son conseil d’Administration. C’était sous l’égide de son président Lanfia Camara.
-Maliweb.net- Au cours de cette 11e session du Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau des Entreprises Industrielles (BRMN), les administrateurs plancheront sur le projet de programme d’activités de 2020 qui se chiffre à plus de neuf cent soixante-dix millions de FCFA et sur l’adoption des résultats des études stratégiques globales de sept petites et moyennes entreprises/petites moyennes industries (PME/PMI) dans le cadre du dispositif de soutien aux PME/PMI avec la BCEAO. Ils examineront aussi le budget prévisionnel. Lequel est équilibré en recettes et dépenses à un peu plus de trois cent millions de FCFA.
Pour Lanfia Camara, président du conseil d’Administration du BRMN, l’année 2019 a été caractérisée par une situation budgétaire généralement satisfaisante à tous les niveaux d’exécution de la structure. Il a malgré tout souligné le Bureau manque de personnel financier et technique avec comme corollaire la difficulté dans la mise en œuvre des opérations financières au profit des fournisseurs et prestataires du Bureau.
Adopté par le gouvernement le 7 septembre 2017, le programme de Restructuration et mise à niveau des entreprises industrielles « Phase de relance 2017-2019 » devrait prendre fin le 31 décembre 2019. Toutefois, compte tenu de son démarrage en retard de huit mois, la tutelle (le ministère de l’industrie et du commerce) a instruit d’envisager son évaluation à mi-parcours et de prendre des dispositions pour sa prorogation en 2020.
Au cours de l’exercice 2019, explique le Directeur Général du BRMN, Hamadoun Abba, le Bureau a procédé à la sensibilisation de cinquante entreprises industrielles pour leur adhésion au programme. Ce qui a permis de faire l’étude pré diagnostique de moins une dizaine. « Les mêmes actions se poursuivront en 2020 », a-t-il précisé.
Le Directeur Général a, par ailleurs, déploré la faible mobilisation des ressources propres et des partenaires et le manque de personnel. « Ce qui oblige le Bureau à faire chaque fois appel à une assistance technique qui grève les dépenses du Bureau », a déploré Hamadoun Abba.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net