Industries extractives en 2015 : Expansion sur fond de transparence minière

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Projet de recommandations du forum national sur l’orpaillage
Boubou Cissé, le ministre des mines2626

Avec le souci que les réformes engagées en 2014 et qui aboutiront très bientôt en plus de celles qui seront renforcées, soient toutes conformes à la norme ITIE,  contribuant ainsi à conférer transparence et bonne gouvernance au secteur extractif au Mali. Plus que jamais le Département des Mines, dans le cadre de la mission à lui assignée par les autorités, œuvre à l’atteinte de l’ambition de la « nouvelle ère minière » : faire du secteur extractif un des contributeurs essentiels de la construction d’une économie émergente au Mali, dans le cadre de la réalisation du projet présidentiel.

L’amorce d’une nouvelle  ère minière au Mali !

En 2015, le Ministère des Mines gardera le cap des réformes engagées, pour hisser le secteur extractif à hauteur des ambitions et d’en faire un des principaux contributeurs de notre économie que tous nous voudrions enfin émergente. Plusieurs raisons à cette volonté réformatrice, qui sera dopée par la perspective de l’ouverture, justement en 2015, d’environ  sept nouvelles mines. Ce qui porterait le total des mines  opérationnelles du pays à seize (16). C’est beaucoup et manifestement cela ne constituera qu’une étape dans le mouvement enclenché au niveau du Département des Mines, dans la marche vers davantage de professionnalisme et surtout de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur, afin de mettre l’industrie extractive malienne aux rigoureuses  normes  de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

D’ores  et déjà, et en  attendant les statistiques que cette augmentation du nombre de mines entraînera forcément, on peut dire  qu’elle profitera de façon certaine à l’économie nationale. Il reste qu’elle est l’aboutissement d’un processus entamé par les autorités du Mali. Pour lesquelles, l’industrie minière doit servir de moteur de relance à la croissance économique. Autrement, la richesse issue de l’exploitation du sous-sol doit profiter aux citoyens et aux communautés.

Une conviction qui détermine l’engagement pris par le premier responsable  du Département des Mines depuis son arrivée. Ainsi celui-ci,  à peine a-t-il lancé « la nouvelle ère minière » (la formule est de lui), œuvrera  avec patience et méthodes durant l’année 2014 à ses réformes du secteur. Parmi celles-ci, on retiendral’organisation et l’encadrement de l’orpaillage, activité multiséculaire dans le pays. Un forum national a été tenu à cet effet. Les recommandations dudit forum  permettront  de formaliser l’activité d’orpaillage, de la rendre plus transparente et mieux encadrée avec moins de risques environnementaux. Ce qui permettra à l’Etat et aux Collectivités de tirer de l’activité plus d’avantages et de bénéfices. Et aux orpailleurs d’opérer dans un environnement davantage sécurisé, et de maximiser leur revenu.

Un portefeuille de réformes !

De ce forum sont sorties des recommandations déjà prises en compte dans le portefeuille des activités du Département pour 2015. La grande affaire de la nouvelle, c’est également la réforme visant la mise en place  d’un cadastre moderne pour le secteur.

Initié avec l’appui de la GIZ et de la Banque Mondiale, ce projet introduira une gestion transparente, moderne et efficace des titres miniers au Mali.Cette autre  réforme, presque dans sa phase finale, qu’est la relecture  de la loi pétrolière au Mali devrait doter le pays d’une  nouvelle loi pétrolière par laquelle le Mali opte pour le système du Partage de Production, ce  qui permettra de rendre notre pays plus attractif pour la relance des activités pétrolières.

Mieux gérer le patrimoine minier !

Le développement de l’industrie minière au Mali se fait en l’absence totale de toute stratégie relative à la gestion et à la valorisation du portefeuille minier de l’Etat. Cela devrait cesser. La réforme relative à la gestion du patrimoine minier de l’Etat, déjà avancée doit aboutir  à la mise en place d’une structure de contrôle et de gestion des participations de l’Etat dans les sociétés de production minière.  Une meilleure connaissance par l’Etat de ses participations devrait lui donner davantage de visibilité dans le secteur, mais aussi de marge de manœuvre dans la gestion du secteur. Sans compter l’amélioration des données issues des activités dans le secteur. Le Ministère des Mines projette, dans le même temps, de conduire une réforme institutionnelle de tout le département afin de mettre en place des structures techniques et administratives fiables tout en veillant à éviter les  chevauchements dans les prérogatives et missions.

Autant de réformes, initiées en 2014 qui devront être poursuivies en 2015 dans un souci de transparence  et de bonne gouvernance du secteur minier pour que tous les acteurs puissent en tirer des avantages équitables. Ces réformes s’inscrivant dans les axes prioritaires du Département des Mines, ne  contribuent-t-elles pas  aussi  au nécessaire maintien de la conformité de notre  pays à l’ITIE ? En effet, la transparence et la bonne gouvernance de l’industrie extractive au Mali constituent  une volonté publique constante, soutenue par les entreprises minières, souhaitée par les communautés et voulue par les partenaires. Une volonté de gestion qui améliorera l’exploitation équitable des ressources naturelles du pays. Ce qui renforcera  la mission de développement de l’industrie  extractive au Mali et par conséquent celle aussi  d’accroître son apport dans l’économie nationale et d’améliorer les conditions de vie des populations. L’adhésion du Mali à l’ITIE s’explique par cette volonté. Le Mali est déclaré  pays conforme à l’ITIE depuis 2011.

L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) est une norme mondiale qui cultive la promotion de la transparence des flux financiers et l’obligation de redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier de ses pays membres. L’ITIE a adopté et publié une nouvelle norme en mai  2013. Le caractère obligatoire de ladite norme a débuté en 2014 pour son application intégrale.  Ce nouveau contexte de mise en œuvre de l’ITIE doit orienter le cadre  de mise en œuvre de l’ITIE en vue de maintenir la conformité de notre pays. Un cadre d’actions traduit par le plan triennal 2014 -2016.  Ce plan de mise en œuvre de l’ITIE  intègre les réformes développées  et en cours au niveau du Département des Mines.

La mise en œuvre de l’ITIE bénéficie de l’accompagnement constant des entreprises minières, du soutien des partenaires, de la mobilisation de la société civile et des communautés. Une des finalités de la mise en œuvre de l’ITIE est de générer une prise de conscience citoyenne, communautaire et un débat  public  sur la manière dont le Mali gère son industrie extractive. L’année 2015 marque donc un tournant décisif, devant à cet effet amorcer la mise en œuvre des activités pertinentes pour le maintien de la conformité du Mali, lui permettant ainsi de franchir la prochaine étape de validation, prévue pour l’année 2016.

2015, année de tous les challenges !

Défis des reformes, mais aussi défi du maintien de la conformité du pays à l’ITIE, le secteur extractif aborde 2015 avec plus d’enthousiasme et d’engagement. Parc minier requinqué, secteur minier reformé et plus attractif, flux financiers miniers aux normes ITIE, transparence et gouvernance améliorées, implication des communautés : assurément la «nouvelle ère minière » vise l’objectif d’introduire une démocratie minière au Mali. Un vœu du Chef du Gouvernement du Mali et non moins Président du Comité de Supervision de la mise en œuvre de l’ITIE. Ce dernier à l’occasion de la tenue de la réunion du Comité de Supervision en fin  décembre, a réaffirmé le soutien de son Gouvernement pour une application efficace de l’ITIE.

Comme on peut le remarquer, pour le secteur extractif en 2015, l’optimisme est de mise. Peut-on alors se permettre de penser que les  mines  au Mali évolueront en 2015 au rythme d’une expansion assurée, sur fond de transparence minière, afin que le secteur extractif soit un des contributeurs essentiels du projet présidentiel pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens». Cela est bien dans le domaine des possibles.

  1. FOMBA

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4 COMMENTAIRES

  1. Moi je vais vous dire ce que ce rapport ne dit pas: 1- Rien qu’en raffinant tout cet or qui représente 70% de nos exportations, on pourrait créer une énorme plus value. 2-Dans la plus part des pays producteur d’or , l’exportation de l’or brut est interdis. Imaginer que le raffinage va produire des impuretés en d’autre métaux rare associés à l’or brute qui ne sont pas quantifier lors de exportation. Ensuite la valeur de l’or raffinée à l’exportation est plus bonifiée … Bref , puisqu’on attire deja les capitaux étrangers , pour l’exploration de l’or :3-On a plus besoins de ce code minier favorable aux industries d’extractions.4-L’or malien est le moins couté au monde et pourtant les sociétés profitent de la périodes d’exonérations (premiers 3 ans environs) pour exploiter ou voler le plus, en exploitant le plus gros volume de minerais . C’est la les problèmes du secteur minier malien. Le reste qu’on vous dit c’est des bobards .
    Bref pour moi ce rapport est à l’image de ce qui l’on financé et rédigé : Des investisseurs véreux qui exploitent un pays africains sans voie ni ressources pour établir une politique minière favorable. L’or qui brille ??? Une malédiction pour le Mali plutôt… En outre le Mali est un pays qui mérite d’être exploiter , disons le , car ses dirigeants sont corrompus…malheureusement pour le malien lambda qui va bouffer de la cyanure pour le reste de la vie.

  2. capitale anche Margherita Boniver inviata sapciele della Farnesina che ha ben presente la tutela delle minoranze religiose, soprattutto della comunite0 cristiana sempre pif9 nel mirino del terrorismo islamista .

  3. Parente9 e9vidente entre Le Pen et Bardot.A la suite de la tuerie en Norve8ge, Le Pen nous dit qu au lieu de s almearr de la de9mence e0 laquelle peut conduire le fanatisme xe9nophobe, il faut rendre responsable le laxisme des Scandinaves e0 l e9gard de ab l immigration massive bb, qui seul, selon lui, peut provoquer la de9rive meurtrie8re de nationaux agresse9s.Bardot nous dit qu il faut laisser vivre les chiens meurtriers et que tout e7a n est que la faute des parents qui laissent leurs enfants avec.Belle analogie entre les deux discours.

  4. tout ceci est bien dit mais la réalité est que qu’il y a des géologues qui choment sans perspective de trouver un emploi aujourd’hui c’est la déprime.

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