Le secteur fiscal de notre pays est confronté à un certain nombre de difficultés qui ne favorisent pas la perception des recettes, principales sources de financement du budget national. C’est dans cette dynamique que le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication(CCDP), avec le soutien de la Direction Générale des Impôts, a organisé une journée d’information sur le civisme fiscal des organes de presse.
Le secteur des medias connait encore beaucoup de vide juridique ne permettant pas d’appliquer certaines mesures. Les entreprises de presse constituent des partenaires stratégiques et nécessaires dans l’information et dans la sensibilisation. C’est par elles d’ailleurs que les responsables des Impôts ont commencé des échanges sur l’importance, le fonctionnement et le rôle de l’impôt dans un pays.
Dans son allocution, Aboubacar Bany Zan , coordinateur du CCDP a relevé les efforts consentis pour arriver à ce résultat : « nombre d’observateurs et participants pourront, de prime à bord, penser que cette activité a été tenue par suite d’une simple claque de doigts ou coup de fil. » il a aussi soulevé le caractère réfractaire de certains patrons de presse dans le recouvrement des impôts dont souffrent certains agents de la DGI. Souvent également, c’est par manque de maitrise des aspects fiscaux.
La sensibilisation doit être de mise et la presse doit être au premier plan dans le payement de ses impôts afin d’entrainer les autres. Les échanges ont été fructueux et les confrères ont
Les responsables des impôts ont insisté sur le civisme, symbole de dévouement du citoyen, de l’individu et de l’entreprise pour son pays. Le Directeur Général Adjoint, Oumar Bilal Maïga, a rappelé que la fiscalité est le fondement de l’efficacité et de la fiabilité de l’Etat et de ses démembrements.
Accompagné de Mme Coulibaly Zalia Diarra, chargé de communication aux impôts, ils ont expliqué plusieurs détails techniques ayant trait à la création d’entreprises et aux procédures de payement. De nouveaux logiciels sont installés et le Mali connaitra un changement dans le recouvrement des impôts qui restent les premières recettes du budget national 52% devant la Douanes. Ce qui augure un espoir selon les conférenciers.
Badiala Keïta