L’Association des importateurs des produits agro-alimentaires (AIPAAM) était face à la presse, le samedi 23 juillet, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali pour faire l’état des lieux des difficultés auxquelles elle est confrontée. Cette conférence était animée par le Secrétaire de l’AIPAAM, Broulaye Ballo, assisté de sa première Vice-présidente, Mme Lah Kadiatou Lah et d’autres membres de son association.
A l’entame de la rencontre, le Secrétaire général de ladite association s’est prononcé sur les raisons de la tenue de cette conférence de presse. Il s’agissait d’informer les plus hautes autorités du Mali, l’opinion nationale et internationale, concernant certains problèmes relatifs à l’importation et à la cherté des produits de consommation directe, comme la pomme de terre, l’oignon, les fruits et légumes.
Il a tenté d’argumenter que la pomme de terre et l’oignon, depuis l’indépendance étaient des produits fortement consommés par les citoyens maliens. Fournis par la région de Sikasso, ces produits commencent à être inaccessibles aux plus démunis, à en croire le conférencier. Ce qui est loin de la réalité du terrain. Car, depuis fort longtemps, des producteurs nationaux produisent à suffisance pour satisfaire la demande nationale. Au nombre de ceux-ci, on peut citer l’opérateur économique Modibo Kéita, qui s’est investi dans ce secteur et produit abondamment pour le bonheur des Maliens. Pour preuve, présentement il dispose de 10 magasins contenant chacun au moins 1000 tonnes de pommes de terre.
On ne peut pas comprendre qu’au moment où l’on encourage les productions nationales certains opérateurs véreux puissent tenter de piétiner cette volonté politique des plus hautes autorités de notre pays. Cela nuit à l’économie du pays et n’aide pas au développement du Mali.
Adama Bamba