Les ressources globales mobilisées par l’ensemble des banques en activité ont progressé de 18,1% pour se fixer à 22.240 milliards, après une hausse de 15,4% en 2014. Elles sont constituées à hauteur de 84,6% de dépôts et emprunts de la clientèle. En ce qui concerne les fonds propres, ils se sont consolidés de 306 milliards, en relation notamment avec l’amélioration de la situation financière de certains établissements de crédit. Ces données se trouvent contenues dans le rapport 2015 de la Commission bancaire de l’Umoa, lequel précise que “28 groupes bancaires sont en activité dans l’Union et proviennent principalement de 5 principales zones géographiques. Ils détiennent ensemble 86,6% des actifs et représentent 85,0% du résultat net global provisoire du système bancaire”.
Durant l’année 2015, “le système bancaire de l’Umoa a évolué dans un environnement économique favorable au plan interne, marqué par une progression du taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) en volume de 7,0% après 6,5% l’année précédente”, affirme le rapport 2015 de la Commission bancaire de l’Umoa qui précise aussi que “le nombre d’établissements de crédit agréés dans l’Union a augmenté de cinq (5) unités pour s’établir à cent trente-sept (137), contre cent trente-deux (132) en 2014. L’effectif des groupes bancaires de dimension régionale et/ou internationale opérant dans l’Union est ressorti à vingt-huit (28) au cours de la période sous revue”.
Toujours selon la Commission bancaire de l’Umoa, les établissements de crédit en activité, au nombre de cent trente (130) à fin 2015, affichent un total de bilan en augmentation de 19,3% pour atteindre 28.215 milliards. Parallèlement, le réseau a poursuivi son extension, le nombre d’agences et de bureaux ainsi que celui des comptes de la clientèle ayant progressé respectivement de 130 unités (+5,7%) et 445.096 unités (+5,0%). Le système bancaire compte 2.799 guichets automatiques, soit une hausse de 195 unités (+7,5%).
Les emplois nets se sont accrus de 19,6% pour atteindre 23.580 milliards, dont 63,2% de crédits à la clientèle et 24,6% de titres de placement. Les taux brut et net de dégradation du portefeuille ont reculé en passant respectivement de 15,1% et 6,5% en 2014 à 14,2% et 6,0% en 2015.
“Les ressources globales mobilisées par l’ensemble des banques en activité ont progressé de 18,1% pour se fixer à 22.240 milliards, après une hausse de 15,4% en 2014. Elles sont constituées à hauteur de 84,6% de dépôts et emprunts de la clientèle. En ce qui concerne les fonds propres, ils se sont consolidés de 306 milliards, en relation notamment avec l’amélioration de la situation financière de certains établissements de crédit” ajoute ledit rapport, avant d’ajouter que sur le plan de la rentabilité, “le Produit net bancaire (Pnb) a augmenté de 11,4% pour atteindre 1.508 milliards, après une hausse de 12,7% en 2014. Le résultat brut d’exploitation a atteint 14,7% en se situant à 603 milliards, contre 526 milliards l’année précédente. Reflétant ces tendances, le coefficient net d’exploitation s’est amélioré en s’établissant à 65,9% contre 66,4% un an plus tôt”.
Sur un autre plan, plus précisément celui du respect des normes prudentielles, il est établi, selon la Commission bancaire que le ratio moyen de solvabilité des banques de l’Union “est ressorti en légère baisse à 12,4 % contre 12,6% au terme de l’exercice 2014, mais reste au-dessus de la norme minimale de 8%”.
La Commission bancaire de l’Umoa de faire comprendre qu’au 31 décembre 2015, vingt-huit (28) groupes bancaires sont en activité dans l’Umoa. Ce qui constitue un réseau de cent (100) établissements de crédit et totalisent 86,6% des parts de marché du système bancaire. Dix (10) de ces groupes sont liés à des holdings qui sont installées dans l’Union monétaire ouest africain (Umoa) : Ecobank, Cofipa, Atlantic Business International (ABI), Bridge Group West Africa, Oragroup, Tamweel Africa Holding (Tah), Bank Of Africa (BOA), Nsia Participations, Coris Bank International et Groupe Bdk.
Classement des groupes bancaires
Selon le rapport 2015 de la Commission bancaire de l’Umoa, le groupe Ecobank, avec une part des actifs de 15,0%, demeure le plus important. Il est présent dans tous les pays de l’Union et détient 10,7% du réseau, 21,0% des Gab, 17,8% des comptes de la clientèle et emploie 11,2% des effectifs. Il contribue à hauteur de 14,0% à la formation du résultat net global provisoire du système bancaire.
Constitué de huit (8) banques dans l’Umoa, le groupe Bank Of Africa (BOA) se positionne au deuxième rang avec 12,0% du total des bilans. Il concentre 9,6% des guichets, 10,0% des Gab, 15,0% des comptes bancaires de la clientèle et 8,7% des agents et réalise 14,1% du résultat net global provisoire.
Le groupe Atlantic Bank International (ABI) avec huit (8) filiales, occupe la troisième place, avec une part des actifs de 9,7%. Il est présent dans sept (7) pays de l’Union et concentre 8,7% du réseau, 7,3% des Gab, 7,3% des comptes-clientèle et 7,1% des salariés. Il affiche 6,9% du résultat net global provisoire.
Le groupe Société Générale couvre 9,3% de part de marché. Présent dans cinq (5) pays de l’Umoa, il totalise 6,1% des guichets, 8,2% des Gab, 7,1% des comptes bancaires de la clientèle et emploie 9,6% des salariés. Il totalise 11,7% du résultat net global provisoire.
A la cinquième place, avec un cumul de 7,9% des actifs, le groupe Attijariwafa bank dispose de cinq (5) filiales et trois (3) succursales. Il détient 10,2% du réseau, 8,5% des Gab, 9,4% des comptes clientèle et 9,6% des employés. Il cumule 9,2% du résultat net global provisoire.
La part de marché du groupe Bnp Paribas ressort à 4,8% à fin décembre 2015. Avec ses quatre (4) filiales, le groupe détient 4,2% des guichets, 5,9% des Gab, 4,3% des comptes de la clientèle, 5,5% des employés et 6,4% du résultat net global provisoire. Oragroup détient 4,0% des actifs bancaires, 3,5% du réseau, 2,5% des Gab, 3,0% des comptes de la clientèle et 4,8% des salariés. Il a étendu son réseau à l’ensemble de l’Umoa, à la faveur du rachat de l’ex-groupe Banque régional de solidarité (Brs). Le groupe Diamond Bank, avec sa filiale et ses trois (3) succursales représente 3,7% du total des bilans de l’Union, détient 1,8% des guichets, 1,7% des GAB, 2,0% des comptes de la clientèle et 2,8% des salariés. Il totalise 1,5% du résultat net global provisoire.
Le groupe Coris Bank International (Cbi), avec quatre (4) unités, cumule 3,2% du total des bilans de l’Union, détient 2,3% des guichets de l’Umoa, 1,5% des Gab, 2,8% des comptes de la clientèle, 2,3% des salariés et 5,4% du résultat net global provisoire.Le groupe United Bank for Africa (Uba) concentre 2,7% des actifs totaux, couvre 2,6% du réseau, 3,3% des Gab, 2,2% des comptes de la clientèle et 3,3% de l’effectif total des employés du secteur. Il réalise 3,8% du résultat net global provisoire.
Nsia Banque Côte d’Ivoire, qui fait partie d’un groupe financier, détient 2,7% des actifs bancaires de l’Union, 3,0% du réseau, 4,0% des Gab, 2,7% des comptes de la clientèle, 3,1% des effectifs et 4,0% du résultat net global provisoire.
Avec sept (7) unités, le groupe Bsic concentre 2,5% du total des actifs de l’Union et concentre 4,1% du réseau, 3,4% des Gab, 1,6% des comptes de la clientèle, 4,6% des salariés et 2,3% du résultat net global provisoire.
Le groupe Bdm avec quatre (4) banques cumule 2,4% des actifs bancaires de l’Union et détient 4,3% des guichets de l’Union, 2,3% des GAB, 1,7% des comptes de la clientèle, 2,2% des salariés et 3,6% du résultat net global provisoire.
Quinze (15) autres groupes de moindre envergure, détenant moins de 2% des actifs chacun, font également partie du paysage bancaire. Il s’agit de : Afriland First Group (2 établissements) ; Atlantic International (1 établissement) ; Banque de Dakar (1 établissement) ; Banque pour le Commerce et l’Industrie (2 établissements) ; BGFIBank (3 établissements) ; Bridge Bank Group (1 établissement) ; Citigroup (2 établissements) ;
Cofipa (1 établissement) ; Crédit Libanais (1 établissement) ; First Bank of Nigeria (1 établissement) ; Guaranty Trust Bank (1 établissement) ; Libyan Foreign Bank (4 établissements) ; Standard Chartered Bank BV (1 établissement); Tamweel Africa Holding (2 établissements) ; TLG Finance (4 établissements).PA
Amadou Bamba NIANG
J e pense tout d’abord que c est Madame touré et non madame traoré, son mari est touré de l’API; cette dame ne mérite pas cet article.
Cette femme est une affairiste avec son mari de corrompu de L’API, depuis que Madame Ndoye est parti il n’y a que de l affairisme dans cette banque qui ne fait que dégringoler et en plus elle essaye de mettre son incapacité intellectuelle de gestion sur la dame qui du reste a été nommée comme directrice du groupe Orabank. Madame vous avez intérêt à travailler et a sortir de la méchanceté dans la quelle vous vous enfermez pour justifier votre gestion désastreuse, aujourd’hui hui la banque est devenue la banque des amis de ton mari et des amis de e qui l ont nommé au Mali on sait , le Mali ne peut pas avancer quand dans la gestion on injecte la médiocrité au profit de l compétence,
L’esprit le plus facile de tous est la méchanceté.
La méchanceté ne saurait atteindre l’homme juste.
Les âmes noires portent des chemises blanches.
D’un œuf de corbeau ne sort qu’un corbeau.
méchanceté est un lion qui commence par bondir d’abord sur son maître.
Comments are closed.