Des acteurs des petites et moyennes entreprises (PME) et les experts de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS) ont validé, hier jeudi à Bamako, le rapport provisoire relatif à l’étude sur les conditions et modalités d’implication des PME dans les marchés publics au Mali.
Cet atelier a permis à notre pays de disposer d’un document consensuel et harmonisé sur les conditions et modalités d’accès des petites et moyennes entreprises (PME) aux marchés publics. Ce rapport dont il a été question a été soumis à l’approbation d’une cinquantaine de participants. Après des recommandations et commentaires, fournis de part et d’autre, les participants ont fini par valider ce rapport. C’est ce dernier qui va désormais amender, affiner, préciser et surtout contextualiser l’étude sur les conditions et modalités d’accès des PME aux marchés publics.
Conscient du rôle important que jouent les PME dans le développement socioéconomique du pays, des conditions doivent être créées pour qu’elles aient plus d’opportunité. « Dans notre pays, avec près de 700 milliards de francs CFA de marchés passés par an, il apparait évident que l’espoir est permis pour un développement harmonieux des PME. Des conditions idoines doivent être créées pour permettre aux PME de saisir les différentes opportunités afin qu’elles puissent véritablement jouer leur rôle dans le processus d’accélération de la croissance au niveau national », a précisé le président de l’ARMDS, Dr Allassane Ba.
C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de définition des éléments de la politique nationale en matière de marchés publics et des délégations de service public, l’ARMDS a initié cette étude sur les conditions et modalités d’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics au Mali dont le rapport vient d’être validé.
En initiant cette étude, l’ARMDS cherchait à faire un état des lieux des mécanismes susceptibles de constituer un frein à l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés au Mali et des mesures favorables aux PME introduites dans la réglementation des marchés publics de 2008 à nos jours au Mali et dans les Etats membres de l’UEMOA. Il s’agissait aussi pour la structure d’évaluer le degré de participation des PME dans les marchés publics, analyser l’impact des marchés publics attribués aux PME sur l’économie nationale et proposer des mesures susceptibles de favoriser une meilleure participation des petites et moyennes entreprises aux marchés publics.
Youssouf Coulibaly