Depuis des mois, les différents secteurs de notre économie souffrent des effets d’une augmentation du prix des hydrocarbures. Cela est l’une des conséquences de la crise politico-militaire que traverse le pays.
Le Mali est un pays où la majorité des populations exerce des activités rurales. Ce qui suppose que ces populations consomment quotidiennement du bois de chauffage et de charbon plus que d’hydrocarbure, contrairement aux populations citadines qui sont de véritables consommatrices de différentes sortes d’hydrocarbures. En revanche, depuis ce mois de mai, ces mêmes carburants consommés plus ou moins par les seuls citadins et quelques ruraux connaissent visiblement une augmentation, si légère soit-elle. Que ce soit le gaz butane, le gaz oïl, le pétrole lampant, le DDO ou le fuel-oil, tous ces hydrocarbures ont subi les effets collatéraux des multiples crises, qu’elles soient du Nord ou du Sud.
Passant de 320 à 417 FCFA, le kilo de gaz butane ; qui avait été subventionné par l’Etat malien depuis vingt ans maintenant, a lui aussi connu une légère augmentation suite à ces multiples crises. Ainsi, le prix non subventionné du gaz est passé de 920 à 1090 FCFA. Quant aux bouteilles de 2,75 kg et de 6 kg, elles sont respectivement vendues à 1150 FCFA et 2 500 FCFA. Quant au gas-oil, au pétrole lampant, au DDO et au fuel-oil, ils ont tous connu une légère augmentation de 10 FCFA. Cette augmentation donne à ces hydrocarbures les nouveaux prix suivants : le litre de gas-oil fait désormais 620 FCFA, le distillant diesel oïl est également à 620 FCFA le litre, le fuel-oil coûte 430 FCFA, le pétrole lampant fait 520 FCFA et le supercarburant coûte 705 FCFA le litre. Notons enfin que le prix de l’essence au Mali est le moins de la sous-région.
Abdoulaye Faman Coulibaly
bien à vous
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