Gestion du bassin du fleuve Sénégal : L'OMVS plaide pour la vulgarisation de la charte

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Depuis l’adoption de la charte par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement le 28 mai 2002 et sa ratification par les parlements des trois Etats membres de l’OMVS, force est de constater que cet instrument est très peu connu des acteurs impliqués dans la gestion du fleuve Sénégal. Afin d’informer les acteurs et usagers de l’eau sur le contenu de cet instrument, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a organisé un atelier d’information et d’échanges au profit du comité national et des comités locaux de coordination des projets OMVS, et de la société civile au Mali. 

La charte est mal connue. Il faut informer les acteurs et utilisateurs de l’eau" a déclaré Aliou Faye, chef du bureau UICN-Mali. Pour Moriba Koné, coordinateur  de la Cellule nationale OMVS :"l’utilisation harmonieuse des eaux du fleuve Sénégal est un défi pour nous tous". Ce sont ces propos  qui ont marqué l’ouverture de l’atelier national d’information et d’échanges sur la charte des eaux du fleuve Sénégal qui s’est tenue hier lundi 11 septembre dans la salle de conférence du Centre Haoua Kéïta.

Moriba Koné qui a présidé les travaux d’ouverture a mis en exergue l’importance de l’atelier qui permet une réelle appropriation de la charte par tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau et des ressources en eau dans le bassin du fleuve Sénégal. Après le début des travaux, c’est Abdoul Ba, conseiller juridique de l’OMVS qui a présenté la charte comme étant l’instrument de gestion du bassin du fleuve. Il a évoqué la justification de la charte, les principes et les modalités de la répartition des eaux entre les différents usagers et secteurs d’utilisation, les mécanismes institutionnels de gestion des ressources des eaux du fleuve et leurs modalités de fonctionnement.Lamine N’Diaye, responsable de la  société de gestion des barrages a présenté un exposé sur la gestion des ouvrages de l’OMVS. Il s’agit des procédures d’exploitation des barrages de Manantali et Diama et leur système de régulation surtout la gestion des crues.

Il faut ajouter qu’une troisième communication a été présentée. Elle a porté sur les institutions chargées de la gestion de l’eau et l’environnement et les modalités d’approbation et d’examen des nouveaux projets. Après toutes ces communications des séances de discussions ont été ouvertes pour permettre aux participants de poser des questions.

Il faut rappeler l’adoption de la charte par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement le 28 mai 2002 et sa ratification par les parlements des trois Etats membres de l’OMVS. Force est de constater que cet instrument de haute portée est très peu connu des acteurs impliqués dans la gestion du fleuve Sénégal. Il est indispensable que les différents acteurs connaissent cet instrument juridique et se l’approprient. C’est d’autant plus indispensable que l’article 13 de la charte des eaux du fleuve Sénégal invite les Etats et le Haut-commissariat à veiller à l’éducation des populations en faisant la promotion de programmes de sensibilisation autour de la charte des eaux du fleuve Sénégal.L’atelier prend fin aujourd’hui.

Abdoul Karim KONE

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