Il ressort que plus de 80%de la population maliennes à pour tenue vestimentaire la friperie. Il s’agit bien évidement des vêtements usagés qui nous arrivent de l’Occident. Si nos populations semblent trouver dans ces vêtements moins chers le moyen de se vêtir sans beaucoup dépenser, il est important de savoir que cela n’est pas sas conséquence pour notre économie, qui en pâtit malheureusement.
A l’instar de notre pays, beaucoup de pays africains accueillent un afflux de vêtements usagés avec l’entrée en vigueur des accords de partenariat économique (APE) que l’Union européenne (UE) négocie actuellement avec certaines régions des pays d’Afrique. Ces accords, appelés à remplacer le régime préférentiel non réciproque actuel, visent à promouvoir le développement économique régional par les échanges entre les pays voisins, même si cela n’est pas sans conséquences.
Le marché de la friperie dans notre pays connaît aujourd’hui une véritable explosion. En effet, à Bamako et à l’intérieur du pays, on peut facilement se procurer ces vêtements usagés. Mais cela semble poser la problématique de l’efficacité des micro-entreprises du secteur textile, ce qui nous conduit à nous intéresser à la question des effets de la friperie sur la production textile locale, qui est d’ores et déjà très remarquable au Mali, 2ème producteur du coton en Afrique de l’Ouest.
Hormis le Mali, beaucoup d’autres pays se sont intéressés à faire des études sur la friperie, qui suscite depuis un intérêt grandissant. A cet effet, beaucoup d’études sur l’impact aussi bien social qu’économique du commerce de ces vêtements dans les pays en voie de développement ont été réalisées. Ces études ont permis de découvrir les bienfaits et les méfaits de l’expansion rapide de ce commerce.Il a été conclu aux termes de toutes ces études menées que les conséquences dudit commerce sont très graves pour l’économie des pays africains, surtout pour l’industrie et le textile, en ce sens qu’elle semble dissuader la production locale.
Le cas du Mali
Pour ce qui concerne le cas du Mali, le volume des importations est passé de 13 940 836 tonnes en 2013 à plus de 15 000 000, ce qui représente plus de 6 milliards de FCFA. Les prix, très variables, sont à la portée de toutes les bourses. Le marché abonde de ces vêtements pour tout le monde (hommes et femmes, enfants et adultes). Selon une source douanière, la fluidité du marché de la friperie est une réalité dans notre pays. Il estime que le business de la récupération est un circuit très intégré qui domine en ce moment l’essentiel des transactions transfrontalières.
En somme, elle concurrence illégalement les entreprises nationales. Selon cette même source, il conviendrait alors de prendre des mesures idoines pour mettre fin à cette pratique, puisqu’en plus d’être un frein pour notre économie, d’un point de vue sanitaire elle reste nuisible. La sensibilisation de la population et des opérateurs économiques sur les effets négatifs de ce commerce serait une bonne initiative.
Hamady Diallo
Un gouvernement qui regarde tranquilement sortir 6 milliards de francs CFA,
Et pour quelle genre de marchandise ?
Le secteur de la manifacture,
Que represente la manifacture ?
Une grande absorption de main d’oeuvre,
Quel genre de manifacture ?
La FRIPERIE !!!!
Ces sacs a maladies.
Dans un pays a grand probleme sanitaire,
Quelle est la matiere premiere de la manifacture ?
Le coton.
Mais non ce coton qu’on a en tonne et quintale ? On est meme deuxieme producteur ouest africain.
Comment se fait il qu’un etat ne voit pas certaines choses ?
Ou l’etat prefere l’argent comptant de la vente du coton et les recettes douanieres des sacs a puces de la friperie.
SANS COMMENTAIRE SUR CES CERVEAUX BIEN REMPLIS DES POLITICIENS.
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