En prélude du Forum de la Loi sur la Croissance et les Perspectives Economiques en Afrique (AGOA), à Abidjan (Côte d’Ivoire), du 4 au 6 août 2019, une conférence de presse téléphonique avec l’ambassadeur Tibor P. Nagy, Secrétaire adjoint du Bureau des affaires africaines des Etats Unis d’Amérique et Constance Hamilton, représentante adjointe américaine pour le commerce en Afrique, a eu lieu, hier, mardi 23 juillet 2019 à l’Ambassade des Etats Unies au Mali sise à Hamadallaye ACI 2000 de Bamako.
Le thème du forum de cette année est «L’AGOA et l’avenir : élaborer un nouveau paradigme commercial pour orienter le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ». Selon les conférenciers, le forum 2019 examinera comment les pays peuvent maximiser les avantages de l’AGOA dans un paysage économique en rapide évolution et de quelle manière ils peuvent approfondir les liens en matière de commerce et d’investissement parallèlement à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine. A les en croire, des représentants du secteur privé, de la société civile et du Programme de l’entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP) participeront aux activités du forum du 4 au 6 août. A travers, l’AGOA, les conférenciers ont souhaité la prospérité en Afrique. Cependant, le conférencier l’ambassadeur Tibor P. Nagy, Secrétaire adjoint du Bureau des affaires africaines, dira que les bénéfices de l’AGOA sont inégaux. A cet effet, il a souhaité que les pays africains soient compétitifs. A la question de savoir pourquoi le choix d’Abidjan pour la tenue du Forum, le conférencier l’ambassadeur Tibor P. Nagy, Secrétaire adjoint du Bureau des affaires africaines a fait savoir que la Côte d’Ivoire regorge d’énormes possibilités et pourrait aider avec ses logistiques pour la réussite de l’événement du monde commercial. Par ailleurs, il dira que 15 départements Américains travaillent avec l’Afrique. S’agissant du domaine de la sécurité, le conférencier a fait savoir que les Etats Unis font des appuis pour la sécurité dans le Sahel. Il reconnait que la sécurité et la stabilité sont nécessaires pour l’investissement. Enfin, il a souhaité un forum productif.
Tibor P. Nagy, Jr est Secrétaire d’Etat adjoint Bureau des Affaires africaines des Etats Unis d’Amérique. L’ambassadeur Nagy, diplomate de carrière en retraite, a passé 32 ans au service de l’État, dont plus de 20 ans en poste en Afrique. Il a été ambassadeur des États-Unis en Éthiopie (entre 1999 et 2002), ambassadeur des États-Unis en Guinée (entre 1996 et 1999), ainsi que ministre plénipotentiaire au Nigeria (entre 1993 et 1995), au Cameroun (entre 1990 et 1993) et au Togo (entre 1987 et 1990). Avant cela, il a été en poste, entre autres, en Zambie, aux Seychelles, en Éthiopie et à Washington. L’ambassadeur Nagy a été reconnu à maintes reprises par le département d’État des États-Unis pour son service, y compris en ayant été félicité de son travail qui a contribué à éviter la famine en Éthiopie, pour son soutien à l’évacuation des ressortissants américains de Sierra Leone pendant une insurrection violente, pour son soutien aux efforts visant à mettre fin à la guerre entre l’Éthiopie et l’Erythrée, ainsi que pour sa gestion de l’ambassade des États-Unis à Lagos, au Nigeria, sur fond de crises politiques et économiques. Quant à Constance A. Hamilton, Représentante adjointe des États-Unis au commerce extérieur pour l’Afrique, Bureau du représentant des États-Unis au commerce extérieur. À ce titre, elle dirige les efforts commerciaux des États-Unis dans les 49 pays d’Afrique subsaharienne et supervise la mise en œuvre de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). Mme Hamilton est responsable de l’élaboration et de la promotion des initiatives bilatérales, régionales et multilatérales des États-Unis visant à renforcer la coopération commerciale et économique des États-Unis avec l’Afrique subsaharienne. Auparavant, Mme Hamilton a occupé le poste de sous-représentante adjointe des États-Unis au commerce extérieur pour l’Afrique, où elle a proposé des mesures visant à ouvrir les marchés et à améliorer le climat des investissements dans les pays africains. Avant de rejoindre le Bureau du représentant des États-Unis au commerce extérieur, Mme Hamilton a été économiste superviseure et directrice de la division Asie-Afrique à la Commission du commerce international des États-Unis (USITC). Elle est co-autrice de nombreuses publications dans le domaine du commerce international.
A.S